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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 14:16

Nous arrivons de nuit sur l'île de Lombok en Indonésie et décidons de poser nos sacs à Senggigi pour quelques jours. Nous avions terminé notre tour du monde par ce pays. Ce pays et sa myriade d'îles, huit mille au total, alors autant vous dire qu'il nous faudra une paire de voyages avant d'en connaître une infime partie ! 

 

Senggigi, c'est la plus ancienne cité balnéaire de Lombok. Elle s'étire sur près de dix kilomètres et le choix ne manque pas en ce qui concerne les hébergements ou les restaurants. Nous logeons au "Puri Senggigi", un hôtel au bon rapport qualité prix même s'il est assez bruyant... Y paraît qu'on ne peut pas tout avoir!
Nous nous baladons régulièrement le long des plages. Cette station en possède de superbes certaines de sable noir, d'autres de sable blanc.
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Ces plages sont bordées d'hôtels ou de restaurants mais également de quelques familles de pêcheurs. Justement, ce matin l'une d'entre elles est à l'œuvre. L'immense filet, préalablement jeté en mer à l'aide d'une petite embarcation, est ramené à la force des bras sur le rivage. Tout le monde s'affaire, hommes, femmes, enfants. Les poissons sont ensuite séchés et vendus au marché.

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Mais un autre pêcheur en profite également, Clément taquine le goujon parfois du matin au soir. Les techniques ne manquent pas. Sa dernière trouvaille : regarder au masque et tuba où se trouvent les poissons et y lancer sa ligne.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
Les transports en commun sont quasi inexistants, nous louons une voiture avec chauffeur pour visiter Lombok. Eh ouais, rien qu'ça ! C'est plus onéreux mais moins risqué que la location d'un véhicule ou d'un scooter. Ici, la conduite est à gauche et la circulation en ville est très intense. Plusieurs témoignages nous prouvent que la police locale ne fait pas de cadeaux aux touristes et le moindre accrochage peut se transformer en véritable galère...
 
Lombok n'attire pas autant de touristes que Bali mais offre néanmoins de magnifiques panoramas.
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
Le centre est luxuriant et fertile. Le paysage est constitué de rizières, de champs de tabac, de café ou de manioc et de poches de forêts peuplées de singes. Le Gunug Rijani, volcan sacré, est sillonné de sources, de rivières et de chutes d'eau. Les cascades sendang Gile et Tiu Kelep se situent à proximité du village de Gondang. Il faut marcher et s'aventurer dans la jungle acompagnés d'un guide pour pouvoir les admirer.
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Nous traversons quelques villages, la pauvreté y est plus présente ou du moins plus visible qu'en ville.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

La côte sud est nettement plus aride et moins peuplée. La plage de Kuta, quasi-déserte, est fréquentée par quelques pêcheurs. Pourtant, sa baie en arc de cercle sur fond de collines desséchées vaut bien le déplacement.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Le groupe ethnique le plus important de l'île est constitué du peuple sasak. Ces habitants originels de Lombok gardent des coutumes animistes fortes et pratiquent un artisanat très riche, notamment les tissages. Nous rencontrons l'une de ces communautés. Les femmes travaillent huit heures par jour à confectionner des étoffes. J'ai pu tester leurs conditions de travail et je ne dirais qu'une chose : si tu ne t'appelles pas Mimi Mathy, tu souffres... C'est pas toujours pratique d'être une tige !                                                               Évidemment, il tente de nous vendre quelques pièces. En deux temps trois mouvements tu te retrouves en costume traditionnel.

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

La population de Lombok est à dominance musulmane, mais il existe tout de même quelques temples. Le Pura Meru est le plus grand temple hindou de Lombok, il a été érigé en 1720. La cour intérieure abrite trois sanctuaires à plusieurs toits ( 11 toits pour le plus grand, celui dédié à Shiva)

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Sur Lombok nous avons fait quelques (re)découvertes...         

 Un fruit qui a l'aspect d'une châtaigne recouverte d'une peau écaillée rappelant celle d'un serpent. Pas étonnant puisqu'il répond au doux nom de salak qui signifie serpent en javanais. Une fois épluché, on croirait une grosse gousse d'ail. Quant au goût, il ressemble à celui d'une pomme.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Pas besoin de courir à la pompe à essence pour faire le plein de ton scooter, sur le bord des routes, tu trouves de multiples mini-stations-services

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
 
Le pigeon voyageur est toujours un moyen de communication, tel un petit Saint-Bernard, il ne se déplace jamais sans son petit tonnelet fixé au cou.
 
Ici, lorsque tu rentres dans un toilette public tu ne comprends pas trop ce que tu dois faire... où je dois faire popo? Où est la chasse d'eau? Comment me laver les mains? Avec quoi? Ah on peut aussi manger? Oh, j'aurais dû ramener mon linge sale.. Nan, vraiment c'est compliqué !  

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Nous décidons de retourner à Gili Meno, petite île située au nord-ouest de Lombok. Comme il y a trois ans, on se fait rouler par le conducteur de cidomo, ces carrioles à cheval attrape-touristes. C'est fou comme on oublie vite ! 

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
A notre arrivée,  nous  constatons malheureusement quelques changements... Plus de monde, plus d'hôtels, plus de pollution.
Mais gili Meno reste tout de même une île où l'on se sent bien. Nous séjournons chez "Sasak Bungolow" et mangeons régulièrement chez "Ya-Ya warung". 
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolowLe gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolowLe gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow

Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow

Meno, les plages... la mer... tout nous invite au farniente. 
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

La marée haute nous offre des plages aux eaux transparentes tandis que nous observons la faune aquatique prisonnière à marée basse.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Clément passe l'open water ( niveau 1 en plongée) avec succès : trois jours de cours intensifs avec son instructrice Anna et cinq plongées. Il descendra jusqu'à 21 mètres... ses yeux pétillent à chaque remontée.  

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNELOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Mais le temps est venu pour nous de retourner sur Lombok. Venir à Lombok sans gravir le volcan Rijani serait scandaleux, alors on va prendre notre courage à deux mains et on va tenter de gravir la montagne qui se trouve juste derrière les bateaux... Là bas, dans les nuages....

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 11:58

Le vilain grand-père ( pour ne pas dire le vieux c...) nous dépose à Kuala Besut. C'est de ce village de pêcheurs que les vedettes rapides circulent entre le continent et les îles Perhentian. 

BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN

Des îles sans route, sans véhicule et sans électricité...

L'archipel comprend deux îles principales : Kecil "petite", prisée des jeunes baroudeurs et Besar "grande" avec des hébergements plus haut de gamme et une ambiance plus tranquille. Nous décidons de rejoindre Besar... Ouais, nous sommes des baroudeurs, mais nous aimons surtout la tranquillité !

 

BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN

Nous débarquons sur Main Beach, une longue bande de sable blanc et logeons chez Mme Lee. Très vite, nous sommes gênés par le bruit incessant du groupe électrogène : faut bien de l'électricité ! Alors nous nous installons au calme chez "Mama's place".

douche locale pour ceux qui aiment le rustique ! douche locale pour ceux qui aiment le rustique !

douche locale pour ceux qui aiment le rustique !

L'endroit est idéalement placé, nous empruntons régulièrement le sentier à travers la forêt tropicale pour rejoindre les différents sites de snorkeling. 

BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN

La plage du PIR pour les tortues, celle de Tuna bay pour les poissons de récif ou encore celles de Corail View ou shark point pour les requins pointes noires. 

BESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIAN
Les plages aux eaux cristallines sont splendides, certaines, nous font étrangement penser à la Corse.
BESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIAN

Les jours passent et se ressemblent... La plage, le snorkeling, la plage, le snorkeling parfois les devoirs et de temps en temps l'observation de la faune. Nous avons beaucoup de chance, notre chalet est placé à proximité d'un manguier, nous sommes donc aux premières loges pour observer les singes qui prennent leurs repas. Singes noirs aux yeux cerclés de blanc appelés semnopithèque obscur ( pas sûre que je le retienne c'ui là ). Il est fréquent d'être réveillé par les moins farouches qui viennent jusqu'à la terrasse de notre chalet...  des fois qu'il resterait un p'tit truc à manger !

BESAR AUX PERHENTIAN
BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN
À Besar, nous avons également découvert le roi du vol plané, l'as de la voltige, le champion du wingsuit : le lémurien volant appelé aussi le colugo. Nous avons passé beaucoup de temps à l'observer. La journée, on peut le trouver endormi, accroché sur le tronc d'un cocotier mais dès la nuit tombée, il se déplace d'arbre en arbre pour chercher les fleurs, fruits et pousses dont il se nourrit. Si l'animal est un planeur hors pair, c'est grâce à une membrane de peau qui part du menton, va jusqu'aux pattes avant, les relie aux pattes arrière et aboutit à l'extrémité de la queue. Lors du vol, le colugo tend ses membres et l'ensemble forme alors une sorte de cerf-volant où s'engouffre le vent. L'animal peut parcourir jusqu'à 150 mètres d'un coup, pas facile de le filmer en plein vol !
BESAR AUX PERHENTIANBESAR AUX PERHENTIAN

Nous appréhendions le flot de touristes sur les îles Perhentian, c'est en général une période très touristique, mais c'est le ramadan. Les vacanciers ont décalé leurs séjours... Quel calme, quelle quiétude... Un vrai bonheur !

BESAR AUX PERHENTIAN

Mais l'heure est venue pour nous de quitter la Malaisie. Nous reprenons le speed-boat, patientons quatre heures à Kuala Besut pour prendre le bus de nuit en direction de Kuala Lumpur. Huit heures de voyage pour arriver à la gare routière . Deux heures à patienter avant de prendre le bus pour rejoindre l'aéroport. Sept heures d'attente à l'aéroport puis monter dans l'avion qui décollera avec 45 mn de retard... 27 heures de voyage pour atteindre enfin Lombok en Indonésie !

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 08:12

Nous survolons la Malaisie pour rejoindre Georges Town sur l'île de Penang

 

Au premier coup d'œil, la ville ne nous semble pas très plaisante. Une ville polluée qui manque cruellement de trottoirs.
Ici, pas facile de se loger à moindre coût, la Malaisie est un pays qui coûte cher, plus cher que ses voisins d'Asie du Sud.                                                                 Il faut dire que c'est un pays développé : pas de mendicité, peu de pauvreté, pas de rabatteurs, l'urbanisme y est très développé. Tout est cadré, souvent bien organisé. Et puis les Malaisiens sont en vacances alors il est difficile de négocier les prix. Nous nous contentons d'un petit guest-house dans le centre historique. Il est bien placé et nous permet de visiter Georges Town à pied. 
 
Des influences anglaises, malaises, indiennes et chinoises se côtoient.               Le méli-mélo culturel de cette ville nous séduit. Chaque culture a son propre quartier : Chinatown, Little India ou encore le quartier colonial.
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Un peu plus loin sur la jetée, une communauté chinoise a construit au début du XXe siècle des habitations en bois sur pilotis. Aujoud'hui, ce bric-à-brac de maisons flottantes est occupé par une population à bas revenu.

Dégustation de jus de fruits frais
Dégustation de jus de fruits frais Dégustation de jus de fruits frais
Dégustation de jus de fruits frais

Dégustation de jus de fruits frais

Mais Georges town c'est aussi le mini Valparaiso asiatique puisqu'ici l'art urbain reçoit un soutien officiel de l'état.                                                             
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Certains artistes allient leurs peintures à des objets réels. Il faut parfois faire preuve de patience pour les photographier, les touristes asiatiques adorent taper la pose devant ces fresques.                                                                               C'est souvent comique, ils sont parfois si nombreux à poser devant l'oeuvre d'art qu'elle en devient invisible ! ​

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Nous nous offrons une bouffée de fraîcheur à Penang Hill. Pour accéder à ce sommet qui culmine à 821 mètres, nous empruntons le bus puis le funiculaire. Par beau temps une vue spéctaculaire sur l'île attend les visiteurs. Evidemment aujourd'hui il pleut, comme presque tous les jours alors du coup la vue est tout de suite moins belle...

 

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Dommage, il n'y a pas grand chose d'autre à voir à part un temple hindou au décor exubérant, une mosquée et le monde... beaucoup de monde. On se demande d'ailleurs pourquoi cet endroit attire autant de population !                       

 

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

 Entre deux averses nous partons balader dans les chemins environnants. Nous y rencontrons de beaux oiseaux et une petite colonie de singe, nous voilà consolés!

 

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Dans le genre, viens par ici y'a rien à voir je citerais également : le parc national de Penang. Deux heures de bus A/R pour t'appercevoir que le parcours de 250 m sur une passerelle dans la canopée est fermé depuis perpette, pour t'appercevoir que le moindre déplacement en bateau pour rejoindre les plages te coûte un bras, pour t'appercevoir que la plage où tu aurais pu te baigner est infestée de varans géants !

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Nous ferons tout de même un arrêt baignade dans la station balnéaire de Batu Ferringhi, rien de très exotique : une côte bétonnée avec en bruit de fond les moteurs des jet ski ! 

 

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
Quatre nuits à Penang nous suffisent. Nous prenons le bus afin de gagner la plus grande station climatique de Malaisie, les Cameron Highlands. Sur la route, nous sommes dépités de constater les étendues de plantations de palmiers à huile… Promis, on arrête le Nutella !                                                                      
 
Cameron Highlands est une région vallonnée, renommée pour ses plantations de thé et maraîchères, elle bénéficie d’un micro-climat (la température oscille entre 12 et 21 degrés toute l'année)
Nous sommes déposés à Tanah Rata, sorte de  ville aux allures de station de ski composée essentiellement d' hôtels, de restaurants, d'hôtels, de restaurants... mais surtout un Starbucks café
Pas manque de place nous logeons au Twin Pines, guest-house rudimentaire  aux tarifs accessibles. Là, nous remarquons des photos de la rafflésie : la plus grosse fleur du monde. Nous pensions qu’elle ne poussait que sur l’île de Bornéo et faute d'éclosion nous n'en n'avions pas vu durant notre séjour. Nous sommes donc agréablement surpris de constater qu’elle pousse ici aussi ! Il est impossible de la voir par nos propres moyens, nous réservons donc une excursion pour le lendemain.

 

Ici, on rigole pas avec la taille des ships à la crevette !Ici, on rigole pas avec la taille des ships à la crevette !
Ici, on rigole pas avec la taille des ships à la crevette !

Ici, on rigole pas avec la taille des ships à la crevette !

9 heures du matin, le gros 4X4 style "agence tous risques" vient nous chercher. 

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
1h30  de tape-cul pour rejoindre l'entrée du sentier puis 2 heures de marche à travers la forêt à te faire pomper les chevilles par les sangsues pour découvrir enfin la rafflésie.
 
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

La rafflésie est une plante étonnante puisqu'elle n'a  ni racine, ni tige, ni feuille. En revanche, sa fleur peut atteindre 1 m de large, 2cm d’épaisseur et peser jusqu’à 10 kg, pas question de t'en faire un bouquet !                                         Elle pousse directement sur les racines des lianes. C’est en fait un parasite qui pompe l’eau et les nutriments de la liane grâce à des filaments. Avant de fleurir, la rafflésie forme un gros bouton qui ressemble étrangement à un chou rouge. Celui-ci pousse pendant environ 10 mois avant d’éclore. La fleur, une fois éclose, ne vit que 6 jours ! Elle dégage malheureusement une odeur nauséabonde qui rappelle celle d'un cadavre en décomposition ou de la viande pourrie... Bon, c'est un peu la même chose... C’est d’ailleurs cette odeur qui attire les insectes qui joueront le rôle de pollinisateurs.

 
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
Je l'admets, nos rafflésies sont un peu vieillottes puisque cela fait cinq jours qu'elles sont apparues. L'avantage c'est qu'elles ne sentent presque plus... Bon d'accord juste une petite odeur surette qui nous chatouille les sinus !
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
Si les Camerons Highlands sont si connues pour les plantations de thé, c’est que l’altitude et les conditions climatiques de la région sont particulièrement propices.
Nous négocions un taxi afin de visiter la  plantation de thé de Cameron Barat. La culture de cette plante a été introduite en Malaisie à l’époque où elle était colonisée par les Anglais.
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Le temps est gris mais le domaine n'en reste pas moins magnifique

PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIREPETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE
PETIT TOUR EN MALAISIE PÉNINSULAIRE

Pour quitter cette région et rejoindre la côte Est il faut prendre le shuttel, c'est un petit van aménagé pour 12 personnes. Un vieux monsieur nous fait signe de monter dans son véhicule, il n'a pas l'air commode... Nous nous entassons à l'arrière (oui, lui préfére garder les meilleures places à l'avant pour les bagages !), le vieil homme nous regarde et dit:                                                      

-"kékette                                                                                                           - quoi kékette? pourquoi il m'dit kékette ? j'comprends pas !  

yes, kékette  (dit-il en faisant un mouvement des doigts)                                   - Ah, tickets ! "                                                                                                       On est déjà pas très fort en anglais mais maintenant il faut un décodeur ! 

Le vieux n'était pas très aimable mais on s'est bien marré...  

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 07:38

Nous partons de l'aéroport de Bruxelles et décollons avec deux heures de retard, ça laisse le temps d'entendre les annonces faites au micro... "Eh maman, elles sont vachement vulgaires les hôtesses... elles disent dans l'c...l à chaque fois qu'elles finissent de parler ! Mais non mon lou, elles disent dank u ça veut dire merci ! "

Ah merci les belges, depuis Clément ne dit merci qu'en Flamand ! 

 

Je tiens également à féliciter la compagnie T... Airlines pour sa ponctualité, son organisation et son efficacité.

Si vraiment ! grâce à elle, nous sommes restés 72 heures sans nos sacs à dos. C'est déjà difficile de passer de 15 à 35° et de supporter le décalage horaire en plus il a fallu garder la même culotte !

 

Le voyage a été long et pénible mais nous voilà arrivés à Bornéo

Dans le sud de Bornéo, à Kuching.

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

 

Kuching, la ville la plus sophistiquée de Bornéo est un Kaléidoscope de cultures. Ici un temple chinois, là une mosquée évoquant l'Inde du Sud qui cotoîe des stands regorgeant de spécialités asiatiques...

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Le style est parfois un peu kitsch mais il est plaisant de se promener dans les quartiers chinois ou de flâner le long du fleuve...

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Nous partons dans le plus ancien parc national du Sarawak : Bako.

Lieu idéal pour observer les animaux de la forêt tropicale.

C'est en bus public que nous rejoignons le débarcardère de Telok Assam. Là le guichetier nous annonce que les hébergements sont complets alors on sort notre joker : camping ! 

Arrivés sur Bako nous voulons tout de suite partir à la rencontre des singes.

Nous progressons dans l'humidité, cette humidité qui renforce la chaleur ressentie... Il fait chaud, très chaud ! 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Les plages sont belles, nous rêverions d'y piquer une tête mais... 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Alors nous continuons notre randonnée, une heure, deux heures... il fait trop chaud... trois heures, toujours pas de singes... les bruits presque effrayants des insectes et la nature, belle mais parfois hostile : en cas de glissade pas question de se rattraper aux branches ! 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Quatres heures, cinq heures... rien !  Nous sommes déshydratés, desséchés, lyophilisés !   

Mais où sont-ils ? Où sont les singes nasiques?    

En fin d'après midi nous nous rendons compte que les alentours du bureau du parc est un bon poste pour observer les animaux.

D'abord les sangliers barbus et les macaques à longue queue...

A la nuit tombée les scorpions, les araignées ou les serpents...

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Et enfin la vedette, la star de Bako: le singe nasique.

Curieux primate au gros ventre et à l'appendice nasal qui, chez le mal âgé, s'allonge pour recouvrir entièrement la bouche au point qu'il doive l'écarter pour pouvoir s'alimenter normalement. Plus il est allongé, plus il séduit les femelles ... Curieux, qui voudrait d'un truc long et mou au milieu de la figure ?

 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
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BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Nous montons la tente à la nuit tombée pour que les macaques ne viennent pas nous importuner. Ce sont de véritables opportunistes prêts à s'approprier tout ce qui est potentiellement comestible ! 

Une nuit peu reposante. Nos voisins sont bruyants, le sol est recouvert de cailloux et de racines. Aucune position n'est supportable ! Faute de place nous devions faire un choix : matelas ou oreillers ? L’oreiller asiatique étant ce qu'il est c'est à dire aussi confortable qu'un parpaing nous avions pris l'option "je prends soin de mes cervicales"... Mais c'est lorsque tu dors à même le sol  que tu regrettes d'avoir fait ce choix. Nos douleurs de hanche nous le rappellent ! 

 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Nous retrouvons l'agitation de Kuching durant deux jours et repartons pour la péninsule de Santubong.

Comme Bako, Santubong est une bande de terre de 10 km avançant dans la mer de Chine.

Cette fois nous campons à proximité de la mer. Le Pernai Rainforest Ressort autorise les campeurs sur son site... Tout à l'air parfait... Le bruit de la mer, des insectes et les singes Languis argentés qui se déplacent d'arbre en arbre.           Au loin l'orage... 

Minuit. La pluie nous réveille.

Une heure. Le tonnerre gronde, les éclairs zébrent le ciel, la pluie tombe en trombe. C'est le déluge...

Trois heures. La pluie n'a pas faibli, l'eau dévale la montagne, nous flottons sur un matelas d'eau. Vite, il faut déguerpir ! 

Nous courrons nous abriter sous une pergolas et finissons la nuit à même le sol, emmitouflés dans nos sacs à viande et dévorés par les moustiques affamés ! 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Malgré la nuit mouvementée Clément est en forme. Normal, aujourd'hui c'est pêche en mer avec son père (lui par-contre il a moins la patate !). Les garçons sont ballottés durant près de cinq heures dans un kayak mais Clément est heureux. Il revient la bourriche chargée de poissons, carangues, mérous....

 

 

 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURSBORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS

Damai Central Beach abrite le village culturel de Sarawak.

Damay Central BeachDamay Central Beach

Damay Central Beach

Ce village est un musée vivant qui attire beaucoup de monde mais c'est le meilleur moyen de découvrir la culture tribale indigène. Il est possible de visiter des "maisons longues", sorte de village sous toit. Ces habitations peuvent être immenses (jusqu'à 2 terrains de foot) et renfermer des dizaines d'unités de familles chacune donnant sur un espace commun ouvert. 

BORNEO, KUCHING ET SES ALENTOURS
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A Santubong nous pouvons enfin profiter des eaux chaudes de la mer de Chine et moins chaudes de la piscine naturelle située à proximité de notre campement

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​Dans le même région se trouve Semenggoh Wildife Centre, l'un des lieux au monde les plus adaptés pour voir les orangs-outans dans leur environnement naturel. Pour augmenter nos chances de les apercevoir les gardes forestiers déposent des fruits sur une plateforme. Les primates sont timides, seul le mâle ose approcher.                                                                                                     Un gros mâle prénomé Ritchie. Ritchie est un mâle dominant. Il est énorme et peut être aggressif. Je m'éloigne un peu du groupe pour observer les autres singes passer d'arbre en arbre. Leur technique: monter à la cime des arbres et se laisser tomber en faisant contrepoids.                                                               Les orangs-outans se déplacent rarement au sol mais aujourd'hui Ritchie décide de semer la panique, il quitte la plateforme et empreinte le sentier forestier. Il est franchement impressionnant !

 

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Nous aurions aimé visiter le nord de Bornéo mais le gouvernement français déconseille fortement de s'y rendre. A priori quelques touristes ont été kidnappés, de plus le séisme récent interdit de s'aventurer à proximité du mont Kinabalu.

Direction la Malaisie péninsulaire... 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 06:09

 

 

Ben c'est reparti... Oh pas pour un an, pas pour six mois... juste pour deux mois... deux tout petits mois ! 

On a été sage, on a bien travaillé, on a économisé des jours de congés pour s'offrir deux mois de vacances... 

On souhaite vous faire partager ce voyage... à priori vous aimez ça ! 

 

Alors attention départ imminent pour la MALAISIE

 

 

ON THE ROAD AGAIN !
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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 00:00

 

Cela fait maintenant quinze jours que nous sommes rentrés, je n’ai jamais eu autant de mal à écrire un article…

  

Dimanche 15 juillet, nous atterrissons sur le territoire français et les larmes me montent aux yeux… des larmes de joie mais surtout des larmes de tristesse. Une année s’est écoulée depuis notre décollage de l’aéroport d’Orly et je réalise que le retour est aussi difficile que le départ…

Heureusement, nanou et papy nous accueillent à Charles de Gaulle. Cathy, Florian et Margot nous font la surprise d’être là, ils ont fait plusieurs centaines de kilomètres pour nous voir quelques minutes… Notre joie est immense !

 

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Douze mois d’absence… Un an, mais quelle année… Que de moments incroyables, que d’instants mémorables. Nous avons tellement de souvenirs dans nos cœurs, dans nos têtes... tellement croisé de regards, de sourires. .. tellement découvert de paysages fantastiques ou insolites… tellement rencontré de personnes touchantes et surprenantes…

 

Souvent on nous demande "Qu’avez-vous préféré durant votre voyage?"

Difficile à dire. Nous avons vu, vécu tant de choses. Nous avons tenté d’établir un top 10 mais le choix est compliqué. Nous sommes unanimes pour dire qu’il faut voir ou faire au moins une fois dans sa vie :

 

Le salar d’Uyuni et le sud Lupez pour ses paysages époustouflants...

 

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Les îles Galapagos en Equateur ou la péninsule de Valdès en Argentine pour leur faune incroyable...

 

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Le trek dans la cordière blanche au Pérou et le parc Torres del paine au Chili... 

 

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Le majestueux glacier Périto Moréno...

 

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 L’île de Pâques...

 

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La Nouvelle-Zélande...

 

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La Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement Lifou...

Une pensée toute particulière pour Emile qui nous a quitté récemment.

 

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Le centre rouge en Australie...

 

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Sapa au Vietnam pour ses rizières et ses multiples ethnies...

 

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Les volcans et la croisière de Lombok à Florès en Indonésie...

  

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Les fonds marins aux Philippines...

 

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A travers nos différentes destinations nous avons fait rêver beaucoup de monde mais il ne faut pas perdre de vue qu’un long voyage ce n’est pas des vacances. Il faut s’armer de patience et constamment équilibrer le budget. C’est souvent dormir dans des chambres douteuses, manger pour se nourrir, passer des heures dans les transports, négocier toujours et encore les prix. C’est parfois oublier de se laver ou alors à l’eau glacée, chercher trop longtemps un logement et se faire arnaquer.

 

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Mais partir longtemps c’est aussi apprendre à prendre son temps, à relativiser ou à ne plus angoisser.

Un tour du monde en famille est une expérience unique. Etre ensemble 24 heures sur 24 et tout partager... les joies comme les galères.

 

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Profiter de chaque instant passé avec son enfant, lui enseigner le programme scolaire même si ce n’est pas toujours facile, être épatés par sa résistance et sa patience… Le voir grandir et s’épanouir.

 

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Le blog aussi est une expérience. Ce n’était pas toujours facile de le tenir à jour… les connexions internet parfois laborieuses , le temps qui quelquefois peut manquer ou simplement l’envie parfois moins présente. Mais quel bonheur de recevoir vos commentaires, vos mails. Vous nous avez accompagné tout au long de ce voyage, c’est grâce à vos encouragements, vos réactions, vos témoignages d’affection et votre soutient que nous avons su vivre cette aventure sereinement…. Merci à notre famille, à nos amis et à tous nos lecteurs !

 

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Revoir la famille, les amis nous fait le plus grand bien mais nous n’avons pas spécialement envie de raconter notre aventure… trop tôt, trop dur, trop d‘émotions…

Dans quelques semaines ou quelques mois nous en serons sûrement capables, il nous faut un peu de temps... le temps de digérer tout ce que l’on vient d’ingurgiter.

 

Nous nous sommes offert un rêve, une parenthèse, un "temps suspendu" mais maintenant il nous faut quitter cette vie de nomade pour retrouver la réalité.

 

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Damien 1608 (Copier)La transition n’est pas aussi simple que je l’imaginais. Nous sommes dans un état second… Nous ne sommes pas tout à fait là mais plus vraiment ailleurs... Aujourd’hui je ne suis plus capable d’exécuter plusieurs tâches à la fois, Damien peut mettre plusieurs jours pour tondre quelques mètres carré de pelouse et Clément se fracture l‘humérus en tombant du trampoline … nous avons décroché, perdu nos repères !

La reprise prochaine du travail permettra certainement de nous propulser plus rapidement dans la réalité et c’est certainement une bonne chose. Etre dans la réalité permet d’avoir de nouveaux rêves… certains pointent déjà le bout de leur nez…

 

Nous le savons, il a parmi nos lecteurs des personnes qui rêvent ou qui ont le projet de faire un tour du monde, un long voyage, je ne leurs dirais qu’une chose :

 

                 Osez… Osez tout lâcher pour réaliser vos rêves !

 

 

 

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 00:00

 

Dernière ligne droite, derniers jours de voyage… nous pourrions poursuivre notre route encore un peu plus vers l’est… découvrir d’autres volcans ou d’autres cascades, gravir d’autres montagnes ou découvrir d’autres villages traditionnels mais nous choisissons de nous poser… de nous reposer. A une heure en bateau de Labuanbajo se trouve l’île de Seraya. Petite île possédant seulement quelques bungalows en bord de mer et un village de pêcheurs.


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Karine, Fred et leurs enfants décident de nous y accompagner… Nous voilà partis pour quelques jours tranquilles dans un autre petit paradis…


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Plages de sable blanc, lever ou coucher de soleil fantastiques et site de snorkeling, cela suffit à occuper nos journées. Il faut dire que les fonds marins sont très riches…

 

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Requins pointe noir, raie aigle, tortues, rascasses, différentes espèces de balistes, poissons et coraux multicolores…

 

Nous passons parfois cinq heures sous l’eau, nous voulons profiter à fond de ces derniers jours de détente…

 

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Les habitants du village de pêcheurs, qui se trouve de l’autre côte de l’île, nous accueillent chaleureusement…


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Quelques paillottes, des chèvres, des poules, une mosquée et des dizaines d’enfants qui sautillent, crient et rient. Ils veulent être photographiés…  un vrai plaisir, des rires éclatent à chaque visionnage de photo !


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Les trois jours passés sur cette île ont filé vitesse grand V, nous quittons nos compagnons de route puis amorçons notre retour.


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Nous appréhendons ce voyage de Florès jusqu’à Gili Air, notre dernière destination….28 heures, c’est le temps nécessaire pour parcourir ce trajet. A Labuanbajo nous embarquons pour six heures de ferry.


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C’est folklorique, des cochons placés dans des pick-up parviennent à se sauver et refusent d’embarquer… C’est un véritable combat entre l’équipe du fret et les porcs…. Deux membres de l’équipe sont nécessaire pour déplacer un cochon… un gars à l’avant pour tirer sur la corde fixée à la patte du pourceau et un gars à l’arrière pour donner des coups de bâton…évidemment les cochons finissent par perdre, entassés dans la cale entre les chargements de bananes et les scooters.


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Grâce aux cochons nous partons avec près de deux heures de retard ! Nous sommes placés dans le carré VIP, contrairement aux locaux nous bénéficions de sièges confortables et sommes épargnés par l’odeur des excréments qui émanent du sous-sol. Arrivés à Sumbawa c’est la cohue, nous nous entassons dans un mini bus… du jamais vu ! Nous sommes une cinquantaine de personnes à l’intérieur (alors qu’il peut en contenir une trentaine..ça c‘est normal ) mais je me rends compte, lorsque le chauffeur est contraint de s’arrêter parce qu’un pneu a éclaté, qu’il y a aussi une vingtaine de personnes sur du toit !

Il fait noir, nous sommes sur une petite route de montagne mais le chauffeur parvient à changer la roue à la lueur d’un briquet.


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Nous poursuivons la route, changeons de bus, réembarquons dans un ferry, reprenons un bus, négocions le prix d’un taxi, finissons dans une petite embarcation pour enfin nous installer sur Gili Air.


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Pourtant voisine de gili Meno, cette île est assez différente…


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Plus d’animations, plus de constructions, plus de touristes… bref moins d'authenticité. Nous y trouvons tout de même notre bonheur, un magnifique bungalow entouré d’un jardin, la mer et un bon restaurant.

Nous offrons à Clément une seconde plongée. Maï, son instructrice, l’accompagne jusqu’à 12 mètres de profondeur… Notre récompense ? Il sort de l’eau les yeux pétillants de bonheur !


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Il est temps pour nous de faire nos adieux à Gili Air mais également nos adieux à l’Indonésie.


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Nous prenons notre dernier vol direction Charles de Gaulle. Ce n’est pas un moment facile même si nous sommes heureux de retrouver nos familles et nos amis. Rentrer signifie la fin d’un rêve, la fin d’une aventure… Mais nous le savions, rien ne dure toujours !

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 00:00

 

Nous réservons notre croisière de quatre jours et quatre nuits la veille de notre départ… Les trois dernières places disponibles avec la compagnie Kencana adventure.

 

1er jour. Trente minutes suffisent pour rejoindre la grande île de Lombok depuis Gili Meno. Là, nous grimpons dans le bus. Celui-ci nous permet de traverser Lombok et de découvrir, après une multitude d’arrêts (ben ouais, il faut que l’équipe organisatrice du trip fasse les courses pour les 4 prochains jours ! ) notre embarcation au petit port de Labuhan Lombok. Nous savions qu’il ne s’agirait pas d’un paquebot 5 étoiles, résultat : nous sommes agréablement surpris... Un bateau au confort certes très rudimentaire, pas d’eau douce à bord, un trou dans la coque en guise de WC, une micro cuisine pourvue de trois cuisiniers expérimentés, un dortoir à l’étage muni de matelas ultra fin et une natte posée à même le sol faisant office de table.

 

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Mais peu importe nous avons beaucoup de chance car parmi les 21 passagers à bord 13 sont français. Plus étonnant encore, comme nous il s’agit de voyageurs au long cours ! Nous faisons la connaissance de Karine, Frédéric et de leurs deux enfants Lila (9 ans) et Milo (5 ans) qui parcourent l’Asie depuis 9 mois. Mais également de Reynald, Claire et de leurs trois enfants Augustin ( 9 ans), Lyse (7 ans) et Arthur (11 mois) qui débutent un tour du monde. J’avoue que je les envie un peu… L’entente est immédiate, les enfants s’approprient le dortoir pendant que les parents s’échangent expériences et bons plans.

Après plus de cinq heures de navigation nous arrivons la nuit tombée à Gili Bola. Pas le temps de goûter comme prévu à la température de l’eau, nous dégustons un repas copieux avant de nous installer dans notre chambrée. Nous nous endormons dans le calme, bercés par les mouvements de l’eau… 1h30 du matin, les vibrations et le bruit assourdissant du moteur nous sortent de notre torpeur. Le capitaine juge qu’il faut partir sur le champs prétextant que la mer est agitée… j‘sais bien que c‘est lui le marin mais franchement c’est une mer d‘huile… y’est peut être insomniaque ?

2ème jour. Nous débarquons de bonne heure sur l’île de Moyo… Après une courte marche à travers la jungle nous nous rafraîchissons sous une cascade, les enfants s’éclatent !

 

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Un peu plus loin l’île de Satonda. Une île volcanique renfermant un grand lac salé (lac formé après le passage d’un violent tsunami il y a près de 200 ans).

 

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Sur place, les enfants s’accaparent d’un petit radeau. Quelques rondins de bambou reliés par de misérables morceaux de ficelle, un morceau de bois en guise de pagaie et voilà nos petits aventuriers partis explorer le lac de cratère.

 

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Il nous reste suffisamment de temps pour une bonne séance de snorkeling avant de repartir pour 18 heures de navigation non-stop. Je crains le pire, le secteur traversé pour rejoindre le parc national de Komodo est réputé pour ses courants violents. Une zone particulièrement dangereuse puisque plusieurs naufrages ont eu lieu ses dernières années... Malgré le bruit du moteur et les relents de diesel nous nous assoupissons rapidement… rapidement mais pas pour longtemps. Le bateau tangue sérieusement et il devient difficile de rester allongés sur le côté, à chaque mouvement de mer nous sommes plaqués tels des culbutos... un coup sur le dos... un coup sur le ventre… Nous restons sagement sur la face la moins désagréable en attendant le retour au calme… Mais la mer s’agite de plus belle, le bruit sourd de la coque claquant sur l’eau et les oscillations croissantes mettent nos nerfs à rude épreuve… Impossible de retrouver le sommeil. Soudain, une vague violente percute notre navire, nous glissons brusquement à bâbord… Quelle frayeur ! Il fait noir, je suis coincée : d’un côté la paroi du rafiot, de l’autre Damien et Clément ratatinés l’un contre l’autre et boudinés dans leurs sacs de soie… Nous levons la tête, tout le monde est dans le même état… coincé à bâbord le matelas plissé en accordéon, manifestant des mines surprises ou apeurées… Certains imaginent le pire ! Les sacs, les téléphones, les bouteilles d’eau, les oreillers, tout a été projeté un peu partout dans le dortoir… Un véritable capharnaüm ! C’est en s’agrippant à la structure en bois du navire que nous regagnons la tribord… A quatre pattes, saucissonnés dans nos sacs à viande nous tentons de remettre de l’ordre avant la prochaine vague…

3ème jour. Au réveil les visages sont marqués, les traits tirés et les yeux gonflés mais les paysages qui nous entourent nous fait vite oublier cette nuit si mouvementée.

 

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Des décors grandioses… De multiples péninsules aux paysages de savane et de mangrove, des vallées profondes, des plages désertes de sable blanc et des eaux turquoises.

 

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Nous débarquons sur Komodo, l’île des dragons. Ces varans sont les plus grands reptiles au monde, ils peuvent atteindre trois mètres de long et peser plus de cent kilo. Ils s’attaquent à des proies de la taille d’un cerf, d’un sanglier ou d’un buffle. Sa gueule peut s’ouvrir considérablement et lui permettre d’avaler une chèvre d’un seul trait… Comme un serpent, il avale sans mâcher. Nous sommes accueillis par un guide armé d’un long bâton fourchu, d’entrée il nous met la pression… Briefing pour fixer les règles… Il insiste sur la sécurité des enfants, les reptiles confondraient le cri des enfants avec celui d’une biche et le varan... il adore ça les biches ! Alors qu’est-ce qu’on fait, on bâillonne tous les mioches avant de partir en randonnée ou au contraire on les laisse hurler sur place histoire d’attirer l’animal ? Trois guides nous accompagnent pour tenter d’observer la bête féroce. C’est Damien dit "œil de lynx" qui découvre le premier varan… Un dragon assoupi, un beau morceau étendu sous un arbre…

 

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L’alerte est donnée, les trois rangers rappliquent prêts à nous protéger contre la moindre attaque. L’animal n’y accorde aucun intérêt et reste calme, nous en profitons pour faire quelques photos en gardant nos distances. Les guides eux sont un tantinet excités et s’improvisent photographe. Ils s’approchent dangereusement du reptile pour prendre la photo du couple ou de la famille en compagnie du varan (chouette idée pour décorer le salon!) ... ça ne plait pas à l’animal et je peux le comprendre ! Celui-ci se redresse et sans prévenir propulse sa tête mais aussi le reste de son corps vers l'avant, en direction d’un des guides… Il espère bien lui chopper un pied ou mieux, un mollet ou une jambe mais le rangers est vif … l’animal parvient à arracher la tong qu'il gobe en quelques secondes… notre super rangers a eu beaucoup de chance!

 

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                            photo offerte par Karine et Fred, leur blog "Dans les cuisines du monde"

 

De retour vers l’entrée du parc nous prenons le temps d’observer quelques spécimens.

 

L’après midi est consacrée à la baignade mais surtout à la contemplation des fonds marins. Ce parc national possède des coraux en parfait état et une grande diversité de poissons… Les couleurs sont extraordinaires, un véritable plaisir pour les yeux !

 

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4ème jour. Un lever de soleil formidable nous accueille en ce dernier jour de croisière. Deux petites heures de navigation suffisent pour rallier Rinca.

 

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Comme Komodo, cette île détient une grande colonie de varan. Nous sommes une fois de plus reçus par les rangers. Comme à komodo ils mettent la pression en informant que les dragons de Rinca sont plus agressifs que ceux de Komodo puis ils nous sortent un argument de taille… La veille, une jeune fille indisposée a été coursée par un varan… Ah c’te blague, t’y crois celle là ! Je sais que les dragons ont un odorat ultra développé et que l’odeur du sang doit quelque peu les échauffer mais quand même ! Pourtant les guides n’ont pas l’air de blaguer, chaque fille est interrogée sur l’avancée de son cycle menstruel… j’hallucine ! L’une d’elle bénéficie d’une protection rapprochée pour parcourir le sentier… Euh... toi t’as tes trucs !

 

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Nous parcourons les sous bois, marchons un petit moment à l’affût du moindre bruit (mais comme les guides et les gosses hurlent c’est un peu difficile) de la moindre forme animal mais rien. Les guides ne semblent pas très soucieux, ils poursuivent leur chemin et semblent plus absorbés par les cours de français donnés par les enfants que par les varans… "Un choval"… "Nan, un cheval!" … "Un chouval"… "Nan, un cheval!" ...

 

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Nous ne trouvons aucun dragon sur notre route par contre, près des cuisines, une demi douzaine d’entre eux attendent avec impatience les restes d'un repas… pas très spontanée comme rencontre mais je dois dire que ça en jette!

 

 Kelor island est la dernière halte de notre croisière, un petit îlot bordé d’une plage de sable blanc posé sur une mer aux eaux transparentes…

 

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Sous l’eau, des centaines de poissons de toutes les couleurs… y’a pire pour finir !

 

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Nous accostons à Florès en fin d’après midi et décidons de passer cette dernière nuit dans le bateau amarré au port… une dernière mauvaise nuit puisque les passagers du bateau voisin fêtent leur retour et finissent la soirée à vomir par-dessus bord... Sincèrement, la croisière Lombok-Florès... Une aventure fascinante !

 

PS une vidéo vous attend dans l'article : Java... de Bromo à Kawa Ijen

 

 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 09:32
ALBUM - INDONESE
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Published by Marie - dans ALBUMS PHOTOS
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:00

 

Nous ne faisons qu’un bref passage à Bali… Une journée et deux nuits nous suffisent pour récupérer du précédent périple. Ce matin nous partons pour Gili. Dans le dialecte "Sasak" propre à Lombok (île indonésienne), Gili signifie îlot (on prononce guili). Toutes les îles autour de Lombok sont donc appelées Gili… Gili Trawangan, Gili Air, Gili Meno… trois petites perles posées sur l’océan indien. Nous rejoignons Gili Meno en fast boat, bateau propulsé par 1500 CV aux fesses, en moins de deux heures nous arrivons à destination. Un gain de temps considérable lorsqu’on sait qu’en ferry huit heures sont nécessaire pour effectuer le même trajet… Pour une fois qu’on fait simple !

 

Gili Meno est la plus petite mais également la plus paisible des trois îles. Une si petite île que l’on en fait le tour à pied en un peu plus d’une heure. Sur la côte des plages de sable blanc ourlées d’une eau turquoise...  

 

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Tandis qu’à l’intérieur, les terres sont ponctuées d’habitations éparses, de plantations de cocotiers et d’un lac salé.

 

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Nous passons quelques jours loin de tout… Pas de pollution olfactive, visuelle ou sonore…Enfin presque, notre sommeil est simplement perturbé par les appels à la prière de la mosquée toute proche.

Pas de routes, pas de véhicules motorisés. Les habitants, comme les quelques touristes, se déplacent à pied, à vélo ou en cidomo : une carriole à cheval.

 

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                                                                                 notre bungalow posé dans une cocoteraie

 

Les journées passent étrangement vite dans ce petit paradis… Quelques promenades, un peu de farniente et surtout beaucoup de temps dans l‘eau.

 

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La douce température de l’eau et la splendeur des fonds marins incitent à la baignade...

 

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Nous observons quelques tortues, de jolies coraux et beaucoup de poissons…

 

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Nous avons juste envie de rester immergés… Juste envie d ’y rester des heures... C’est l’hypothermie qui nous pousse à sortir de l’eau !

Nous aimerions nous attarder sur Gili Meno, nous poser tranquillement plusieurs jours avant notre retour en France...

 

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Seulement il nous reste une dernière petite chose à faire… Un dernier petit effort... Une croisière jusqu’à Flores. Nous savons d’ores et déjà que ça ne sera pas la "croisière s’amuse"... Oublions les cabines de luxe, la piscine et le jacuzzi… A nous les paysages spectaculaires, les sites de snorkeling et les varans de Komodo…

 

 

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