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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 14:16

Nous arrivons de nuit sur l'île de Lombok en Indonésie et décidons de poser nos sacs à Senggigi pour quelques jours. Nous avions terminé notre tour du monde par ce pays. Ce pays et sa myriade d'îles, huit mille au total, alors autant vous dire qu'il nous faudra une paire de voyages avant d'en connaître une infime partie ! 

 

Senggigi, c'est la plus ancienne cité balnéaire de Lombok. Elle s'étire sur près de dix kilomètres et le choix ne manque pas en ce qui concerne les hébergements ou les restaurants. Nous logeons au "Puri Senggigi", un hôtel au bon rapport qualité prix même s'il est assez bruyant... Y paraît qu'on ne peut pas tout avoir!
Nous nous baladons régulièrement le long des plages. Cette station en possède de superbes certaines de sable noir, d'autres de sable blanc.
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LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Ces plages sont bordées d'hôtels ou de restaurants mais également de quelques familles de pêcheurs. Justement, ce matin l'une d'entre elles est à l'œuvre. L'immense filet, préalablement jeté en mer à l'aide d'une petite embarcation, est ramené à la force des bras sur le rivage. Tout le monde s'affaire, hommes, femmes, enfants. Les poissons sont ensuite séchés et vendus au marché.

 

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Mais un autre pêcheur en profite également, Clément taquine le goujon parfois du matin au soir. Les techniques ne manquent pas. Sa dernière trouvaille : regarder au masque et tuba où se trouvent les poissons et y lancer sa ligne.

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Les transports en commun sont quasi inexistants, nous louons une voiture avec chauffeur pour visiter Lombok. Eh ouais, rien qu'ça ! C'est plus onéreux mais moins risqué que la location d'un véhicule ou d'un scooter. Ici, la conduite est à gauche et la circulation en ville est très intense. Plusieurs témoignages nous prouvent que la police locale ne fait pas de cadeaux aux touristes et le moindre accrochage peut se transformer en véritable galère...
 
Lombok n'attire pas autant de touristes que Bali mais offre néanmoins de magnifiques panoramas.
LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
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Le centre est luxuriant et fertile. Le paysage est constitué de rizières, de champs de tabac, de café ou de manioc et de poches de forêts peuplées de singes. Le Gunug Rijani, volcan sacré, est sillonné de sources, de rivières et de chutes d'eau. Les cascades sendang Gile et Tiu Kelep se situent à proximité du village de Gondang. Il faut marcher et s'aventurer dans la jungle acompagnés d'un guide pour pouvoir les admirer.
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Nous traversons quelques villages, la pauvreté y est plus présente ou du moins plus visible qu'en ville.

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La côte sud est nettement plus aride et moins peuplée. La plage de Kuta, quasi-déserte, est fréquentée par quelques pêcheurs. Pourtant, sa baie en arc de cercle sur fond de collines desséchées vaut bien le déplacement.

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
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Le groupe ethnique le plus important de l'île est constitué du peuple sasak. Ces habitants originels de Lombok gardent des coutumes animistes fortes et pratiquent un artisanat très riche, notamment les tissages. Nous rencontrons l'une de ces communautés. Les femmes travaillent huit heures par jour à confectionner des étoffes. J'ai pu tester leurs conditions de travail et je ne dirais qu'une chose : si tu ne t'appelles pas Mimi Mathy, tu souffres... C'est pas toujours pratique d'être une tige !                                                               Évidemment, il tente de nous vendre quelques pièces. En deux temps trois mouvements tu te retrouves en costume traditionnel.

 

LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE
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La population de Lombok est à dominance musulmane, mais il existe tout de même quelques temples. Le Pura Meru est le plus grand temple hindou de Lombok, il a été érigé en 1720. La cour intérieure abrite trois sanctuaires à plusieurs toits ( 11 toits pour le plus grand, celui dédié à Shiva)

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Sur Lombok nous avons fait quelques (re)découvertes...         

 Un fruit qui a l'aspect d'une châtaigne recouverte d'une peau écaillée rappelant celle d'un serpent. Pas étonnant puisqu'il répond au doux nom de salak qui signifie serpent en javanais. Une fois épluché, on croirait une grosse gousse d'ail. Quant au goût, il ressemble à celui d'une pomme.

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Pas besoin de courir à la pompe à essence pour faire le plein de ton scooter, sur le bord des routes, tu trouves de multiples mini-stations-services

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Le pigeon voyageur est toujours un moyen de communication, tel un petit Saint-Bernard, il ne se déplace jamais sans son petit tonnelet fixé au cou.
 
Ici, lorsque tu rentres dans un toilette public tu ne comprends pas trop ce que tu dois faire... où je dois faire popo? Où est la chasse d'eau? Comment me laver les mains? Avec quoi? Ah on peut aussi manger? Oh, j'aurais dû ramener mon linge sale.. Nan, vraiment c'est compliqué !  

 

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Nous décidons de retourner à Gili Meno, petite île située au nord-ouest de Lombok. Comme il y a trois ans, on se fait rouler par le conducteur de cidomo, ces carrioles à cheval attrape-touristes. C'est fou comme on oublie vite ! 

 

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A notre arrivée,  nous  constatons malheureusement quelques changements... Plus de monde, plus d'hôtels, plus de pollution.
Mais gili Meno reste tout de même une île où l'on se sent bien. Nous séjournons chez "Sasak Bungolow" et mangeons régulièrement chez "Ya-Ya warung". 
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolowLe gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow
Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolowLe gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow

Le gecko, petit animal de compagnie de notre bungolow

Meno, les plages... la mer... tout nous invite au farniente. 
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La marée haute nous offre des plages aux eaux transparentes tandis que nous observons la faune aquatique prisonnière à marée basse.

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LOMBOK, L'UNE DES ILES INDONESIENNE

Clément passe l'open water ( niveau 1 en plongée) avec succès : trois jours de cours intensifs avec son instructrice Anna et cinq plongées. Il descendra jusqu'à 21 mètres... ses yeux pétillent à chaque remontée.  

 

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Mais le temps est venu pour nous de retourner sur Lombok. Venir à Lombok sans gravir le volcan Rijani serait scandaleux, alors on va prendre notre courage à deux mains et on va tenter de gravir la montagne qui se trouve juste derrière les bateaux... Là bas, dans les nuages....

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 00:00

 

Dernière ligne droite, derniers jours de voyage… nous pourrions poursuivre notre route encore un peu plus vers l’est… découvrir d’autres volcans ou d’autres cascades, gravir d’autres montagnes ou découvrir d’autres villages traditionnels mais nous choisissons de nous poser… de nous reposer. A une heure en bateau de Labuanbajo se trouve l’île de Seraya. Petite île possédant seulement quelques bungalows en bord de mer et un village de pêcheurs.


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Karine, Fred et leurs enfants décident de nous y accompagner… Nous voilà partis pour quelques jours tranquilles dans un autre petit paradis…


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Plages de sable blanc, lever ou coucher de soleil fantastiques et site de snorkeling, cela suffit à occuper nos journées. Il faut dire que les fonds marins sont très riches…

 

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Requins pointe noir, raie aigle, tortues, rascasses, différentes espèces de balistes, poissons et coraux multicolores…

 

Nous passons parfois cinq heures sous l’eau, nous voulons profiter à fond de ces derniers jours de détente…

 

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Les habitants du village de pêcheurs, qui se trouve de l’autre côte de l’île, nous accueillent chaleureusement…


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Quelques paillottes, des chèvres, des poules, une mosquée et des dizaines d’enfants qui sautillent, crient et rient. Ils veulent être photographiés…  un vrai plaisir, des rires éclatent à chaque visionnage de photo !


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Les trois jours passés sur cette île ont filé vitesse grand V, nous quittons nos compagnons de route puis amorçons notre retour.


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Nous appréhendons ce voyage de Florès jusqu’à Gili Air, notre dernière destination….28 heures, c’est le temps nécessaire pour parcourir ce trajet. A Labuanbajo nous embarquons pour six heures de ferry.


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C’est folklorique, des cochons placés dans des pick-up parviennent à se sauver et refusent d’embarquer… C’est un véritable combat entre l’équipe du fret et les porcs…. Deux membres de l’équipe sont nécessaire pour déplacer un cochon… un gars à l’avant pour tirer sur la corde fixée à la patte du pourceau et un gars à l’arrière pour donner des coups de bâton…évidemment les cochons finissent par perdre, entassés dans la cale entre les chargements de bananes et les scooters.


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Grâce aux cochons nous partons avec près de deux heures de retard ! Nous sommes placés dans le carré VIP, contrairement aux locaux nous bénéficions de sièges confortables et sommes épargnés par l’odeur des excréments qui émanent du sous-sol. Arrivés à Sumbawa c’est la cohue, nous nous entassons dans un mini bus… du jamais vu ! Nous sommes une cinquantaine de personnes à l’intérieur (alors qu’il peut en contenir une trentaine..ça c‘est normal ) mais je me rends compte, lorsque le chauffeur est contraint de s’arrêter parce qu’un pneu a éclaté, qu’il y a aussi une vingtaine de personnes sur du toit !

Il fait noir, nous sommes sur une petite route de montagne mais le chauffeur parvient à changer la roue à la lueur d’un briquet.


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Nous poursuivons la route, changeons de bus, réembarquons dans un ferry, reprenons un bus, négocions le prix d’un taxi, finissons dans une petite embarcation pour enfin nous installer sur Gili Air.


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Pourtant voisine de gili Meno, cette île est assez différente…


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Plus d’animations, plus de constructions, plus de touristes… bref moins d'authenticité. Nous y trouvons tout de même notre bonheur, un magnifique bungalow entouré d’un jardin, la mer et un bon restaurant.

Nous offrons à Clément une seconde plongée. Maï, son instructrice, l’accompagne jusqu’à 12 mètres de profondeur… Notre récompense ? Il sort de l’eau les yeux pétillants de bonheur !


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Il est temps pour nous de faire nos adieux à Gili Air mais également nos adieux à l’Indonésie.


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Nous prenons notre dernier vol direction Charles de Gaulle. Ce n’est pas un moment facile même si nous sommes heureux de retrouver nos familles et nos amis. Rentrer signifie la fin d’un rêve, la fin d’une aventure… Mais nous le savions, rien ne dure toujours !

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 00:00

 

Nous réservons notre croisière de quatre jours et quatre nuits la veille de notre départ… Les trois dernières places disponibles avec la compagnie Kencana adventure.

 

1er jour. Trente minutes suffisent pour rejoindre la grande île de Lombok depuis Gili Meno. Là, nous grimpons dans le bus. Celui-ci nous permet de traverser Lombok et de découvrir, après une multitude d’arrêts (ben ouais, il faut que l’équipe organisatrice du trip fasse les courses pour les 4 prochains jours ! ) notre embarcation au petit port de Labuhan Lombok. Nous savions qu’il ne s’agirait pas d’un paquebot 5 étoiles, résultat : nous sommes agréablement surpris... Un bateau au confort certes très rudimentaire, pas d’eau douce à bord, un trou dans la coque en guise de WC, une micro cuisine pourvue de trois cuisiniers expérimentés, un dortoir à l’étage muni de matelas ultra fin et une natte posée à même le sol faisant office de table.

 

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Mais peu importe nous avons beaucoup de chance car parmi les 21 passagers à bord 13 sont français. Plus étonnant encore, comme nous il s’agit de voyageurs au long cours ! Nous faisons la connaissance de Karine, Frédéric et de leurs deux enfants Lila (9 ans) et Milo (5 ans) qui parcourent l’Asie depuis 9 mois. Mais également de Reynald, Claire et de leurs trois enfants Augustin ( 9 ans), Lyse (7 ans) et Arthur (11 mois) qui débutent un tour du monde. J’avoue que je les envie un peu… L’entente est immédiate, les enfants s’approprient le dortoir pendant que les parents s’échangent expériences et bons plans.

Après plus de cinq heures de navigation nous arrivons la nuit tombée à Gili Bola. Pas le temps de goûter comme prévu à la température de l’eau, nous dégustons un repas copieux avant de nous installer dans notre chambrée. Nous nous endormons dans le calme, bercés par les mouvements de l’eau… 1h30 du matin, les vibrations et le bruit assourdissant du moteur nous sortent de notre torpeur. Le capitaine juge qu’il faut partir sur le champs prétextant que la mer est agitée… j‘sais bien que c‘est lui le marin mais franchement c’est une mer d‘huile… y’est peut être insomniaque ?

2ème jour. Nous débarquons de bonne heure sur l’île de Moyo… Après une courte marche à travers la jungle nous nous rafraîchissons sous une cascade, les enfants s’éclatent !

 

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Un peu plus loin l’île de Satonda. Une île volcanique renfermant un grand lac salé (lac formé après le passage d’un violent tsunami il y a près de 200 ans).

 

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Sur place, les enfants s’accaparent d’un petit radeau. Quelques rondins de bambou reliés par de misérables morceaux de ficelle, un morceau de bois en guise de pagaie et voilà nos petits aventuriers partis explorer le lac de cratère.

 

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Il nous reste suffisamment de temps pour une bonne séance de snorkeling avant de repartir pour 18 heures de navigation non-stop. Je crains le pire, le secteur traversé pour rejoindre le parc national de Komodo est réputé pour ses courants violents. Une zone particulièrement dangereuse puisque plusieurs naufrages ont eu lieu ses dernières années... Malgré le bruit du moteur et les relents de diesel nous nous assoupissons rapidement… rapidement mais pas pour longtemps. Le bateau tangue sérieusement et il devient difficile de rester allongés sur le côté, à chaque mouvement de mer nous sommes plaqués tels des culbutos... un coup sur le dos... un coup sur le ventre… Nous restons sagement sur la face la moins désagréable en attendant le retour au calme… Mais la mer s’agite de plus belle, le bruit sourd de la coque claquant sur l’eau et les oscillations croissantes mettent nos nerfs à rude épreuve… Impossible de retrouver le sommeil. Soudain, une vague violente percute notre navire, nous glissons brusquement à bâbord… Quelle frayeur ! Il fait noir, je suis coincée : d’un côté la paroi du rafiot, de l’autre Damien et Clément ratatinés l’un contre l’autre et boudinés dans leurs sacs de soie… Nous levons la tête, tout le monde est dans le même état… coincé à bâbord le matelas plissé en accordéon, manifestant des mines surprises ou apeurées… Certains imaginent le pire ! Les sacs, les téléphones, les bouteilles d’eau, les oreillers, tout a été projeté un peu partout dans le dortoir… Un véritable capharnaüm ! C’est en s’agrippant à la structure en bois du navire que nous regagnons la tribord… A quatre pattes, saucissonnés dans nos sacs à viande nous tentons de remettre de l’ordre avant la prochaine vague…

3ème jour. Au réveil les visages sont marqués, les traits tirés et les yeux gonflés mais les paysages qui nous entourent nous fait vite oublier cette nuit si mouvementée.

 

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Des décors grandioses… De multiples péninsules aux paysages de savane et de mangrove, des vallées profondes, des plages désertes de sable blanc et des eaux turquoises.

 

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Nous débarquons sur Komodo, l’île des dragons. Ces varans sont les plus grands reptiles au monde, ils peuvent atteindre trois mètres de long et peser plus de cent kilo. Ils s’attaquent à des proies de la taille d’un cerf, d’un sanglier ou d’un buffle. Sa gueule peut s’ouvrir considérablement et lui permettre d’avaler une chèvre d’un seul trait… Comme un serpent, il avale sans mâcher. Nous sommes accueillis par un guide armé d’un long bâton fourchu, d’entrée il nous met la pression… Briefing pour fixer les règles… Il insiste sur la sécurité des enfants, les reptiles confondraient le cri des enfants avec celui d’une biche et le varan... il adore ça les biches ! Alors qu’est-ce qu’on fait, on bâillonne tous les mioches avant de partir en randonnée ou au contraire on les laisse hurler sur place histoire d’attirer l’animal ? Trois guides nous accompagnent pour tenter d’observer la bête féroce. C’est Damien dit "œil de lynx" qui découvre le premier varan… Un dragon assoupi, un beau morceau étendu sous un arbre…

 

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L’alerte est donnée, les trois rangers rappliquent prêts à nous protéger contre la moindre attaque. L’animal n’y accorde aucun intérêt et reste calme, nous en profitons pour faire quelques photos en gardant nos distances. Les guides eux sont un tantinet excités et s’improvisent photographe. Ils s’approchent dangereusement du reptile pour prendre la photo du couple ou de la famille en compagnie du varan (chouette idée pour décorer le salon!) ... ça ne plait pas à l’animal et je peux le comprendre ! Celui-ci se redresse et sans prévenir propulse sa tête mais aussi le reste de son corps vers l'avant, en direction d’un des guides… Il espère bien lui chopper un pied ou mieux, un mollet ou une jambe mais le rangers est vif … l’animal parvient à arracher la tong qu'il gobe en quelques secondes… notre super rangers a eu beaucoup de chance!

 

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                            photo offerte par Karine et Fred, leur blog "Dans les cuisines du monde"

 

De retour vers l’entrée du parc nous prenons le temps d’observer quelques spécimens.

 

L’après midi est consacrée à la baignade mais surtout à la contemplation des fonds marins. Ce parc national possède des coraux en parfait état et une grande diversité de poissons… Les couleurs sont extraordinaires, un véritable plaisir pour les yeux !

 

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4ème jour. Un lever de soleil formidable nous accueille en ce dernier jour de croisière. Deux petites heures de navigation suffisent pour rallier Rinca.

 

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Comme Komodo, cette île détient une grande colonie de varan. Nous sommes une fois de plus reçus par les rangers. Comme à komodo ils mettent la pression en informant que les dragons de Rinca sont plus agressifs que ceux de Komodo puis ils nous sortent un argument de taille… La veille, une jeune fille indisposée a été coursée par un varan… Ah c’te blague, t’y crois celle là ! Je sais que les dragons ont un odorat ultra développé et que l’odeur du sang doit quelque peu les échauffer mais quand même ! Pourtant les guides n’ont pas l’air de blaguer, chaque fille est interrogée sur l’avancée de son cycle menstruel… j’hallucine ! L’une d’elle bénéficie d’une protection rapprochée pour parcourir le sentier… Euh... toi t’as tes trucs !

 

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Nous parcourons les sous bois, marchons un petit moment à l’affût du moindre bruit (mais comme les guides et les gosses hurlent c’est un peu difficile) de la moindre forme animal mais rien. Les guides ne semblent pas très soucieux, ils poursuivent leur chemin et semblent plus absorbés par les cours de français donnés par les enfants que par les varans… "Un choval"… "Nan, un cheval!" … "Un chouval"… "Nan, un cheval!" ...

 

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Nous ne trouvons aucun dragon sur notre route par contre, près des cuisines, une demi douzaine d’entre eux attendent avec impatience les restes d'un repas… pas très spontanée comme rencontre mais je dois dire que ça en jette!

 

 Kelor island est la dernière halte de notre croisière, un petit îlot bordé d’une plage de sable blanc posé sur une mer aux eaux transparentes…

 

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Sous l’eau, des centaines de poissons de toutes les couleurs… y’a pire pour finir !

 

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Nous accostons à Florès en fin d’après midi et décidons de passer cette dernière nuit dans le bateau amarré au port… une dernière mauvaise nuit puisque les passagers du bateau voisin fêtent leur retour et finissent la soirée à vomir par-dessus bord... Sincèrement, la croisière Lombok-Florès... Une aventure fascinante !

 

PS une vidéo vous attend dans l'article : Java... de Bromo à Kawa Ijen

 

 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:00

 

Nous ne faisons qu’un bref passage à Bali… Une journée et deux nuits nous suffisent pour récupérer du précédent périple. Ce matin nous partons pour Gili. Dans le dialecte "Sasak" propre à Lombok (île indonésienne), Gili signifie îlot (on prononce guili). Toutes les îles autour de Lombok sont donc appelées Gili… Gili Trawangan, Gili Air, Gili Meno… trois petites perles posées sur l’océan indien. Nous rejoignons Gili Meno en fast boat, bateau propulsé par 1500 CV aux fesses, en moins de deux heures nous arrivons à destination. Un gain de temps considérable lorsqu’on sait qu’en ferry huit heures sont nécessaire pour effectuer le même trajet… Pour une fois qu’on fait simple !

 

Gili Meno est la plus petite mais également la plus paisible des trois îles. Une si petite île que l’on en fait le tour à pied en un peu plus d’une heure. Sur la côte des plages de sable blanc ourlées d’une eau turquoise...  

 

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Tandis qu’à l’intérieur, les terres sont ponctuées d’habitations éparses, de plantations de cocotiers et d’un lac salé.

 

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Nous passons quelques jours loin de tout… Pas de pollution olfactive, visuelle ou sonore…Enfin presque, notre sommeil est simplement perturbé par les appels à la prière de la mosquée toute proche.

Pas de routes, pas de véhicules motorisés. Les habitants, comme les quelques touristes, se déplacent à pied, à vélo ou en cidomo : une carriole à cheval.

 

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                                                                                 notre bungalow posé dans une cocoteraie

 

Les journées passent étrangement vite dans ce petit paradis… Quelques promenades, un peu de farniente et surtout beaucoup de temps dans l‘eau.

 

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La douce température de l’eau et la splendeur des fonds marins incitent à la baignade...

 

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Nous observons quelques tortues, de jolies coraux et beaucoup de poissons…

 

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Nous avons juste envie de rester immergés… Juste envie d ’y rester des heures... C’est l’hypothermie qui nous pousse à sortir de l’eau !

Nous aimerions nous attarder sur Gili Meno, nous poser tranquillement plusieurs jours avant notre retour en France...

 

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Seulement il nous reste une dernière petite chose à faire… Un dernier petit effort... Une croisière jusqu’à Flores. Nous savons d’ores et déjà que ça ne sera pas la "croisière s’amuse"... Oublions les cabines de luxe, la piscine et le jacuzzi… A nous les paysages spectaculaires, les sites de snorkeling et les varans de Komodo…

 

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 00:00

 

 

Voyager n’est pas toujours chose facile mais voyager avec 40° de température l’est encore moins. Nous quittons Sapa en van puis en train pour rejoindre Hanoi…Une journée enfermés dans la chambre d’hôtel à frissonner (pour Damien) puis départ le lendemain matin… de longues heures de trajet nous attendent. Un vol Hanoi/Singapour... 14 heures d’attente dans l’aéroport sur-climatisé à tenter de dormir recroquevillés ( parce qu’on est gelé et qu’on a oublié de prendre les pulls!) dans de petits fauteuils inconfortables... Vol Singapour/Java puis 2 heures d’attente pour prendre le bus et rejoindre le centre ville de Jakarta... Une journée dans la chambre d’hôtel, cette fois c’est moi qui reste enfermée à frissonner. Et oui Damien est très généreux ! Malgré tout nous ne voulons pas rester plus longtemps dans cette ville, il n’y a rien pour nous ici. Nous voulons voir les volcans situés à l’est de l’île de Java. Les trajets en train de jour sont complets durant les trois prochains jours nous nous rabattons donc sur le trajet de nuit… Pas de couchettes cette fois ci… Assis 18 heures jusqu’à Probolinggo… à l’arrivée je n’ai qu’une envie, m’allonger au frais et ne plus bouger.

  

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Six jours ont passé depuis notre départ de Sapa et nous n’avons rien fait, enfin rien de particulier mise à part se déplacer et lutter contre un virus. Mais aujourd’hui tout le monde va mieux, nous sommes parés pour de nouvelles aventures… Au programme des trois prochains jours : deux volcans, des nuits trop courtes et des kilomètres à parcourir…

Un mini bus part de Probolinggo et nous emmène à Ngadisari… "eh mon gars tu passerais pas la quatrième… Ah t’es en cinquième!" Un petit village d’altitude situé non loin du mont Bromo. Nous y passons une courte nuit, il est trois heures du matin lorsque nous embarquons dans la jeep. Après une heure de voyage il fait encore nuit mais nous nous installons, prêts à admirer le spectacle: le lever du soleil sur les volcans. Comme ce site est très facile d’accès nous nous retrouvons au milieu de dizaines de touristes. Ils sont là comme nous à attendre que le soleil se lève... Le jour se lève enfin mais le soleil est absent, trop de nuages ! Nous apercevons le mont Bromo et plusieurs autres volcans autour dont le plus haut sommet de Java, le mont Semeru et ses 3 676 mètres.

  

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Nous oublions les vendeurs de thé et de café, les autres touristes et nous restons là une heure, peut être plus à observer le paysage changer de couleur… Le temps est suspendu. Une fois le jour complètement levé, nous retournons à la jeep afin de nous approcher un peu plus près du Bromo… La difficulté est de trouver notre jeep, des dizaines sont garées le long de la route en attendant les touristes !

 

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Nous descendons au pied du mont Bromo, on se croirait dans le désert. La marche jusqu’au volcan s’effectue dans le sable, à plusieurs reprises, des hommes nous proposent de chevaucher leur monture pour rejoindre le sommet mais nous préférons profiter simplement du décor quelque peu irréel. Un temple hindou est construit au pied du mont Bromo, volcan en activité qui culmine à 2330 mètres.

 

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Une fois sur la crête le chemin se fait très étroit, trop étroit. Aucune barrière, aucun filet de sécurité… il faut faire attention de ne pas glisser…Un petit lac acide gît au fond du cratère fumant … Un pas de travers et c’est la mort assurée!

 

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Nous contemplons le mont Bromo mais également le désert et les autres volcans plus grands, plus méchants, plus loin…

Nous profitons de l’occasion pour faire une offrande : jeter un petit bouquet de fleurs séchées dans le cœur du volcan… Offrande sensée calmer ses accès de colère.

 

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Nous rentrons à 9 heures de notre excusion, après un petit déjeuner dans notre hôtel nous repartons pour Probolinggo. Cette deuxième journée qui a commencé de bonne heure est loin d’être terminée.

 

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Pour voir le Kawa Ijen (deuxième volcan prévu au programme) nous passons par une agence. Ce volcan assez difficile d’accès a été rendu célèbre par Nicolas Hulot dans son émission Ushuaia… lac de cratère vert émeraude, porteurs de souffre… ça vous dit quelque chose ?

Première étape, se rendre à Sempol. Quatre heures de route : trois heures avec au volant un frappadingue qui double tout et tout le temps (pour moi, trois heures avec une boule d’angoisse au ventre… va passer… va pas passer… va le percuter…. va pas savoir freiner! ) et une heure avec le même frappadingue qui se la pète moins puisque la chaussée ressemble à une piste de caillasses parsemée de nids de poule ( une heure pour parcourir les 17 derniers kilomètres!). Nous arrivons exténués mais sains et saufs à notre hôtel situé au milieu des plantations de caféiers. Encore une fois notre nuit est courte, il est deux heures du matin lorsque le guide frappe à la porte. Si on veut voir "the blue fire" c’est maintenant qu’il faut y aller ! On se décolle les yeux à l’eau glacée, chargeons nos sac à dos dans le van et prenons la route pour Kawa Ijen. Il est trois heures lorsque nous commençons l’ascension du volcan accompagnés d’un guide. Nous montons durant plus d’une heure à la lampe de poche, la pente est raide… nos muscle sont encore engourdis, les premiers porteurs de souffre nous rattrapent . Là haut le vent souffle, il fait froid… Nous sommes sur l’arrête du cratère. Evidemment il fait encore noir mais c’est voulu, dans le fond du cratère "the blue fire", des flammes bleues produites par le souffre en feu. Spectacle visible uniquement la nuit. Il est officiellement interdit de descendre dans le cratère mais Damien insiste auprès du guide "ok, you can go but maman stays there avec baby" quoi moi ? Mum reste ici avec baby, c’est une blague ? Mais non, il ne plaisante pas ! Damien descend dans le cratère accompagné du guide pendant que Clément et moi restons en haut de la crête transits de froid dans le noir le plus complet… Quarante minutes plus tard Damien revient seul: "il faut descendre, il faut voir ça de près"… Nous n’attendions que ça, descendre ! Le chemin est étroit, parfois glissant mais sans grande difficulté.

 

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En bas le souffre brûle, les fumeroles bleues qui nous entourent produissent un bruit sourd… la scène est spectaculaire. Une fumée épaisse, blanchâtre à l’odeur d’œuf pourri s’échappe des parois du volcan, par chance l’absence de vent limite les émanations de souffre.

Le jour se lève, le volcan nous dévoile son lac bleu turquoise. Et puis toujours ses hommes, ses mineurs pliés sous le poids des paniers de bambou chargé de souffre…

 

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Une belle leçon de vie, alors que nous remontons doucement la pente du cratère les porteurs descendent en trottinant et en chantant. Ils exécutent un travail harassant, dangereux et très mal rémunéré. Le souffre est extrait là où les vapeurs sont les plus toxiques… des fumées qui détériorent les voies respiratoires. Chaque porteur exécute en moyenne quatre aller-retour quotidien entre l’intérieur du cratère et la base du volcan avec des charges qui dépassent 70kg. Les masses transportées sont impressionnantes, aujourd'hui l’un d’entre eux porte sur son épaule un chargement de 91 kg.

 

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La pesée, chaque mineur y passe car ils sont payés au kilo… Six centimes d’euro par kilo !

 

Nous redescendons au pas de course et ne croisons que quelques touristes, beaucoup plus difficile d’accès le Kawa Ijen est beaucoup moins fréquenté que le Bromo.

 

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Nous remontons à bord du van, trois heures plus tard nous sommes dans le ferry direction Bali…

 

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