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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 00:00

 

Nous sommes dans le bus pour Tagbilaran et comptons rejoindre Cebu dans la soirée. Je consulte une dernière fois le guide touristique des Philippines... Changement de programme, nous descendons à Baclayon pour rejoindre la petite île de Pamilacan. Le guide ne fait pas d’éloges sur cet endroit, seulement quelques lignes informant que les eaux abritent des dauphins et parfois des baleines. Les prix y sont doux et c’est ce qu’il nous faut !

Depuis le petit port de Baclayon nous négocions la traversée en Bangka ainsi que le logement. Une traversée qui s’annonce difficile puisque tous les passagers font un signe de croix au départ du bateau ! Il est chargé à bloc, chargé de dizaines de bidons d’eau potable. Pendant une heure nous sommes chahutés, secoués, ballottés, mouillés, trempés, rincés mais arrivons à bon port !

 

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Pamilacan. Une île magnifique sans eau douce, sans électricité où l’on vit au rythme du soleil.

 

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Nous logeons chez "Mary’s cottage" dans une petite hutte de nipa face à la mer. Les repas sont simples, le confort sommaire mais nous nous y sentons bien. Nous vivons parmi les locaux mais aussi les poules, les chiens, les coqs, les chèvres, les vaches et les cochons.

 

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Des cochons qui nourrissent des familles entières...

C’est vers 3 heures du matin que nous sommes réveillés par les grognements d’un cochon…"huuiii, huuiiii, huuiiiiii"... Il hurle, il braille, il gueule… "il s’est peut être coincé la patte comme celui qu’on a vu hier maman ?"… "J’en sais rien, il est trois heures du mat ! Il est bien gentil Croncron mais j’aimerais dormir ! Mettez lui un bon coup de gourdin qu’on en finisse !" Puis plus un bruit... Tout le monde se rendort... 5 heures du matin, je me lève, le soleil aussi... Je jette un œil par la fenêtre et qu’est-ce que je vois ? La tête sanguinolente de mon Croncron à même le sol...  La tête et quelques viscères lui appartenant. Il a eu droit au coup de gourdin fatal, le coup de gourdin bien placé... Le coup de gourdin qui tue ! Tout le monde est là, les hommes, les femmes, les enfants et les mouches (c’est d’ailleurs pour éviter qu’il y ait trop de mouches que le cochon est tué la nuit ). Nous dégustons Croncron au déjeuner... C’est cruel mais il est fameux !

 

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Pamilacan. Une île petite merveilleuse... L’un des habitants propose de nous accompagner pour la visiter. Durant près de deux heures nous longeons les plages… Le sable blanc… La mer bleu turquoise.

 

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Nous traversons des propriétés, des fermes. Les habitants vivent simplement mais semblent vraiment heureux et je peux comprendre. La nature, pas de pollution, pas de stress.

 

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Les femmes nourrissent les bêtes et les hommes partent à la pêche. Ce matin l’un d’entre eux ramène un panier rempli d’oursins. Le pêcheur nous propose d'y goûter mais nous venons à peine de terminer le petit déjeuner... "euh non merci... Sans façon...Ah non pas le matin !"... "Moi j’veux bien en manger !" dit Clément. Le pêcheur dépose dans le creux de sa main une large substance molle et orangée… Ni une, ni deux Clément la gobe, s’ensuit un gros haut le cœur et le rire des Philippins !

 

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L’île est belle mais la surprise qui nous attend sous l’eau est phénoménale, les fonds marins sont prodigieux. Notre guide "papier" n’en parle pas pourtant je pense que cet endroit est le plus beau site de snorkeling que nous ayons vu jusqu'à présent (désolée vous n’aurez pas de photos, la batterie de l’appareil est morte). Nous n’avons jamais vu autant de variétés de coraux, de couleurs et d’anémones sur un même site… Du pur bonheur !

 

C’est notre dernier jour sur l’île, Mary nous propose une excursion pour tenter de voir les dauphins. Ils sont, à priori, nombreux autour de l’île. Notre bateau pour Cebu n’est que cet après midi alors... Alors nous passons deux heures à scruter la mer sans succés. Nous prenons la route du retour lorsqu’ils se décident enfin à se montrer. Ce sont des dauphins gris (comme Flipper le dauphin), ils sont nombreux et rapides. La rencontre avec ces mammifères marins est toujours un moment formidable !

 

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Nous quittons Pamilacan puis Bohol puis Cebu puis les Philippines heureux, la tête remplie de bons souvenirs...

 

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 00:00

 

 

Je vous  rappelle que nous sommes dans le sud de l’île de Cebu. Pour aller jusqu’à l’île de Bohol il faut repartir sur l’île de Negros… Vachement logique lorsque tu sais que l’île de Cebu est située entre l’île de Bohol et l’île de Negros ! Vous ne comprenez rien ?… Moi non plus, ce que je veux vous dire, c’est que nous avons passé la journée dans les transports pour rejoindre une île toute proche… Tricycle, ferry, puis re-ferry, retricycle, jeepney et enfin Bangka… Eh oui, notre habitation est inaccessible en voiture… Pourquoi faire simple ? Il fait nuit, par chance il reste un logement de libre à l'hôtel Huts Nut. Notre bungalow nommé "37°2 le matin" est situé dans la jungle… Un mur de jungle très visible du restaurant, restaurant qu’il faut rejoindre en montant un escalier de 120 marches… Je peux vous affirmer que de le gravir plusieurs fois par jours sous le cagnard c’est du sport !

 

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A nos pieds la rivière de Loboc. Une végétation tropicale composée de cocotiers et de palmiers nipas (les feuilles sont utilisées pour fabriquer les habitations traditionnelles des Philippines) borde cette rivière.

 

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Nous l’explorons en kayak sur plusieurs kilomètres, c’est calme, tranquille, reposant…

Nous longeons cette rivière à pied jusqu’au village de Loboc. Nous traversons des rizières et des petits villages, les enfants viennent à notre rencontre. Des enfants très curieux qui aiment connaitre nos prénoms, des enfants souriants, magnifiques, des enfants heureux de s’amuser avec un rien... Une roue de vélo... Un cerf-volant fabrication maison.

 

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                                                                                              le riz séche le long des routes

 

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Sur l’île de Bohol, il y a deux curiosités. Les chocolate hills et les tarsiers.

 

Les "chocolate hills" ou collines chocolat sont plus de 1268 cônes de 40 à 120 mètres de haut. Ces collines doivent leur nom à leur végétation semblable à une pelouse qui prend des teintes brun-chocolat à la saison sèche. Les scientifiques déclarent que ces collines résultent d’une surélévation d’anciens dépôts de coraux, les romantiques racontent qu’il s’agit des larmes solidifiées d’un géant transi d’amour. Moi je préfère la deuxième version ! Nous montons jusqu’au point de vue en moto par une petite route tortueuse et devons nous acquitter d’un droit d’entrée…Ouais j’veux bien, c’est pas la question ! Sauf que tu payes seulement quand tu as une tête de touriste… y’a des fois, c’est pénible d’avoir une tête de touriste ! De la haut la vue est belle mais pas de quoi tomber à la renverse… Rien de transcendant… Ou alors on se lasse ?

 

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Nous redescendons à pied et attendons le bus... Les bus Philippins. Pour l’emprunter il suffit de se mettre sur le bord de la route et de faire signe. Il n’y pas d’arrêt de bus, c’est un avantage mais c’est aussi un inconvénient. Il suffit de crier pour descendre et personne (sauf nous) ne trouve à redire lorsqu’un passager descend cinq mètres après le précédant ! Ils sont très souvent en piteux état et toujours blindés, tellement blindés que lors de notre dernier trajet je me suis retrouvée debout, près de la sortie (ça c’est normal) avec l'impossibilité de poser les deux pieds au sol… Debout sur une jambe pendant près d’une heure avec deux costauds pour me caler, et heureusement parce que les coups de frein étaient violents... Maintenant je sais ce que ressentent les flamants roses !

 

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Sur le chemin nous faisons un arrêt au "Tarsier Fondation center" . Le tarsier est l’un des plus petit primate au monde puisqu’il ne mesure pas plus de 15 cm. Il est très fragile, c’est une espèce protégée endémique à l’île de Bohol… Impossible d’en observer ailleurs dans le monde ! Il a des yeux monstrueux et hallucinés, des doigts ressemblant à ceux d’une salamandre, une queue de rat et il est capable de tourner sa tête à 180°. Il aurait inspiré Steven Spielberg pour son personnage d’ET... Il a dû inspiré également le réalisateur des Gremlins !

 

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Nous décidons de rejoindre la côte… Encore quelques heures de trajet et nous voici à Anda. Très vite nous nous rendons compte que cette péninsule ne correspond pas tout à fait à nos attentes… Surtout à notre budget. Les prix pratiqués par les hôtels sont ahurissants, ils sont gérés essentiellement par des allemands, des américains ou des suisses. Alors d’accord on a vue sur la mer, d’accord ce n’est pas désagréable de siroter un verre devant le coucher de soleil, d’accord les nuits sont calmes… pas de coqs, pas de karaoké mais ça manque d’authenticité.

 

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La mer est superbe mais les fonds marins à proximité de l’hôtel sont stériles… Des algues.. Du sable.. Des algues… Il nous faut emprunter un bateau pour faire une séance de snorkeling… Pas vraiment économique ce séjour à Anda !

 

Nous partons découvrir cette commune à trois sur un scooter. Anda est un grand village assez animé et très étalé. Cela fait près d'une heure que nous roulons et le voyant de la jauge d’essence ne tarde pas à s’allumer. "Vas-y roule on a de la marge… Et il y a une station service de l’autre côté du village"… Ouais, sauf que la station est fermée et que c‘est la seule ! Nous rentrons à pied en poussant le scooter…

  

 

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Ce matin nous quittons Anda sans trop savoir où passer nos derniers jours aux Philippinnes...  

 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 00:00

 

 

Cebu city se situe sur l’île de Cebu, c’est une sorte de Manille miniature. Bruyante, sale… C’est pour nous une étape nécessaire pour rejoindre l’île d’Apo. Une fois de plus nous avons à faire à un chauffeur de taxi quelque peu corrompu puisque son prix de départ n’est plus le même à l’arrivée… Il nous gruge de 300 pésos… Nous décidons de ne plus prendre le taxi !

Nous nous levons à quatre heures du matin et nous mettons en route pour l’île d’Apo… 4 heures de bateau pour gagner Négros, l’une des grandes îles du sud-ouest puis une heure de bus pour embarquer dans une Bangka depuis la plage de Malatapay.

  

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Après 30 mn de traversée nous arrivons enfin sur l’île d’Apo… Un rocher de 72 hectares couvert de jungle où il n’y a ni voiture, ni scooter, ni eau courante et ni électricité. Un groupe électrogène alimente chaque logement de 18 à 21h30. Il y vit quelques centaines d’habitants surtout des pêcheurs et une ribambelle d’enfants… Beaucoup d’enfants !

 

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Notre logement se trouve au centre du village, une maison faite de bois et de paille, c’est rustique mais nous préférons séjourner chez l’habitant.

 

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Malheureusement nous passons de mauvaises nuits… Des nuits bruyantes…Les fautifs ? les coqs et le karaoké !

Les coqs… Les philippins ont un amour inconditionnel pour ces gallinacés qui nous cassent les oreilles à tour de rôle dès 4 heures du matin. Ils nous sortent du sommeil et tu ne penses qu’à une chose… Les zigouiller ! Les coqs sont soignés, choyés, dorlotés, bichonnés et utilisés pour les combats. Certains combats peuvent rapporter près d’un demi million de pésos, on en voit vraiment partout… Alors on supporte…

Le karaoké… Loisirs préféré des Philippins, ce qui est génial c’est que la plupart d’entre eux chantent faux et ne connaissent ni les paroles (même si elles sont écrites il faut savoir les lire) ni l’air des chansons. Mais personne ne dira jamais qu’ils feraient mieux d’arrêter car il existe une règle d’or ici : ne jamais se moquer de son voisin… Alors on supporte…

Malgré des nuits difficiles nous profitons de cette île mais surtout de ses eaux turquoises.

 

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Les fonds marins sont très riches… Coraux, poissons et tortues. Celles-ci viennent brouter les herbes aquatiques à moins d’un mètre de la plage

 

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                    poisson ballon                                                              rascasse volante

 

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               étoile de mer venimeuse                                           multitude de poissons de coraux

 

Nous en croisons des dizaines lors de nos promenades aquatiques.

 

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Nous engageons un pêcheur, il nous fait découvrir l’île de sa petite barque à moteur. Nous ne pouvons pas découvrir le "sanctuaire" (site de snorkeling), son accés est interdit depuis le début d’année car un typhon a dévasté les fonds marins. Malgré tout, les sites de snorkeling sont nombreux et c’est un plaisir de profiter de cette île durant trois jours.

 

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C’en ai fini pour Négros, nous repartons vers l’île de Cébu… Tan-Awan plus exactement… Pourquoi Tan-Awan ? Parce qu'il y a une toute nouvelle attraction : nager avec les requins baleines. (on l’a appris d’un français qui l’a appris d’un autre français qui…)

Les pêcheurs du coin ont eu l’idée (peut être la mauvaise idée) de retenir ses molosses marins en les nourrissant. Ils ont tenté diverses choses et se sont rendus compte qu’ils adoraient la purée de crevettes. Depuis, tous les matins, plusieurs pêcheurs se promènent à quelques encablures de la plage et déversent directement dans la gueule de ces géants des poignets entières de mixture odorante. C’est incroyable, ils restent la gueule au ras du bateau et au ras de l’eau en quémandant leur ration durant plusieurs minutes !

Sans hésiter nous empruntons une petite embarcation et plongeons… On n’en a jamais vu autant en si peu de temps… Une, deux, trois… C’est magique ! Dire qu’ils nous a fallu des heures de patience pour en apercevoir deux à Donsol ! Certes on perd le côté sauvage et hypothétique de la rencontre avec ses poisons magnifiques mais nager côte à côte, les yeux dans l’œil (ben ouais, y’en a un de chaque côté de la tête!) procure une sensation de bonheur… Un plaisir.. Un délice… Un régal !

 

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Nous l’observons sous toutes les coutures… Il est à seulement quelques centimètres… Nous avons terriblement envie de le toucher mais nous résistons… Nous nous contentons de le contempler ! Nous avons passé un moment formidable mais nous craignons que ce genre de pratique ne se multiplie aux Philippines. L’appât du gain est parfois plus fort que tout et la population est pauvre. Nous espérons simplement que les pêcheurs feront la part des choses et penserons au bien-être des requins-baleines.

Une fois n’est pas coutume, nous passons nos deux dernières nuits dans un Ressort de luxe, grande chambre climatisée, lits confortables, eau chaude, piscine et vue sur la mer…

 

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                                  C’est parfois dur un Tour du monde !

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:00

 

Il fait déjà nuit lorsque que nous atterrissons aux Philippines. Cet archipel ne compte pas moins de 7 107 îles et les trois semaines que nous passerons ici nous permettrons simplement de survoler cet immense pays.

Manille, la capitale… Nous détestons les capitales. Le ton est donné dès notre arrivée par le chauffeur de taxi qui nous accueille à l’aéroport… Il nous demande de condamner les portières (là, tu te dis que Manille ne doit pas être une petite bourgade tranquille!) puis pour une raison encore inconnue, hausse le ton nous expliquant que l’hôtel où nous voulons nous rendre est fermé pour cause de travaux… Il ne veut pas nous y conduire !  Ok, il est déjà 20 heures et franchement nous n’avons qu’une seule envie : nous poser. Nous lui proposons un second hôtel… Il accepte de nous y déposer. Dès que nous ouvrons les portes de cet "hôtel pension" une odeur de moisissure nous titille le nez. Les employés, qui ont oublié d'être aimables, nous proposent évidemment la chambre la plus chere… Je n’ai qu’une envie : repartir de cette ville ! Mais nous n’avons pas le choix, nous devons préparer notre séjour (achat de billets de bus ou réservations de vols ). Nous logeons dans le quartier de Malate, un quartier chaud où la prostitution et la pauvreté côtoient le bruit, la pollution et la circulation incessante. Un quartier surprenant où les buildings et les centres commerciaux gigantesques bordent les bidonvilles, les immeubles insalubres ou les temples.

 

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Deux jours franchement galères ! Nous tentons de distraire Clément en l’emmenant à l’aquarium de Manille… gagné ! Quelques petits poissons suffiront à lui rendre le sourire.

 

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                 des centaines de méduses...                                        poisson pierre: poisson mortel !

 

Il est temps pour nous de prendre le bus en direction de Lesgaspi. Nous avions déjà oublié ce qu’était les nuits assis dans un bus sur-climatisé. Un bus de nuit qui emprunte des routes défoncées sous une pluie battante… Une nuit d’enfer, trois jours pour s’en remettre et un bon mal de gorge en prime (merci la clim !)
Nous arrivons au petit matin au terminal de bus de Legaspi et patientons près de deux heures avant le départ du van qui nous emmène à Donsol. Encore deux heures de route avec, entre mes mains, le sac à vomi pour Clément ! Nous descendons au centre, il faut encore se rendre à l’hôtel. Nous chargeons les bagages toujours sous de fortes pluies et montons dans le tricycle pour, enfin, nous poser dans un "Resort" en bord de plage !

 

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Les habitants de cette ville n'ont pas l'air bien riches mais il régne ici une joie de vivre et une tranquilité apaisantes.

 

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Nous avons parcouru 16 heures de route pour voir les requins-baleines mais il pleut et ce ne sont pas de bonnes conditions pour découvrir ces poissons monstrueux alors nous patientons… Nous patientons un jour : il pleut toujours… Deux jours : il pleut encore…Trois jours : enfin une petite éclaircie ! Nous sommes prêts à vivre une expérience hors du commun… Nager avec des requins-baleines. Nous sommes excités à l’idée de rencontrer ces monstres de la mer, le poisson le plus grand du monde. Il peut mesurer jusqu’à 18 mètres mais reste inoffensif puisqu’il se nourrit exclusivement de planctons. La pluie des jours précédents n’est pas un avantage pour nous, les requins ne semblent pas nager en surface et la plupart des personnes croisées nous disent qu’elles n’en n’ont pas vu…

 

 

 

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Nous embarquons dans une Bangka sorte de pirogue à moteur équipée de balanciers. A bord, un capitaine, un guide et deux guetteurs placés en hauteur… Nous partons au large. Au bout de quelques minutes l‘équipage s‘agite... Nous sommes prêts, assis sur le bord du bateau… Le guide crie in English: : "Placez vous de l’autre côté, VITE !". Ni une, ni deux nous changeons de bord…  Nous sommes au taquet, décidés à nous jeter à l’eau dès le signal… La pression monte, le guide passe de droite à gauche du bateau… Quelques regards vers la mer puis il hurle GO, GO, GO !!! Nous bondissons sans réfléchir en pleine mer tel des commandos en mission en évitant les flotteurs puis cherchons le requin… Rien en dessous, rien à gauche, rien à droite… Mais où est-il ?... Il a déjà filé !

Nous remontons à bord… La traque se poursuit durant plus de deux heures. Ca bouge… Ca braille… GO, GO, GO !!! Nous sautons, évitons de justesse les flotteurs, cherchons le requin… Enfin, il est là, juste en dessous de nous, sublime et énorme !  Nous palmons le plus vite possible pour pouvoir le contempler et l’admirer à peine une minute... Une petit minute avant qu'il ne file vers les profondeurs. Une minute insuffisante pour vous offrir des photos de ce spécimen qui mesure près 9 mètres. Nous rentrons heureux mais frustrés… Trois heures pour le voir quelques secondes !

 

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Dès le lendemain matin nous retentons notre chance. C’est encore un jour sans… Quatre heures de recherche pour apercevoir un requin-baleine. Ce moment est totalement gâché lorsque la pluie reprend ! 

Le temps ne s’améliore pas, il nous faut quitter Donsol et les requins-baleines. Nous aurons peut être l'occasion d'en revoir ?  Il nous faut quitter Legaspi et le mont Mayon, ce volcan, ce cône parfait encore en activité dont malheureusement nous ne verrons jamais le sommet !


 

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Une journée de transport et de galère… Nous repartons en van et traversons des villages inondés, je suis encore chargée de soutenir mon loulou et le sac à vomi durant tout le voyage. Après  un déjeuner minable et une heure d’avion nous atteignons l’île de Cebu.
Nous espérons que la suite sera plus réjouissante…

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