Nous poursuivons notre chemin vers le sud de l'île nord. Le lac de Taupo est le plus grand de Nouvelle-Zélande. Ce lac de 600 km2 occupe la caldera d’un volcan aujourd’hui endormi.
Nous y faisons juste une petite pause déjeuner avec en dessert gâteau au marshmallow "c’est bon maman mais c’est un peu écœurant"... Moi je trouve que c’est surtout écœurant !
Nous souhaitons rejoindre au plus vite le parc national de Tongariro. Avec ses hauts volcans en activité, Tongariro ferait partie des parcs nationaux les plus spectaculaires de N-Z.
Nous nous installons pour passer la nuit dans un campement gratuit... C’est toujours mieux quand c’est gratuit surtout pour Clément qui est heureux de ne pas se laver... Il a une excuse... Y’a pas de douches !
Après une nuit fraîche, nous nous réveillons à 6 heures la tête gonflée façon "vahiné" (comme dirait JP) NON JE NE METTRAI PAS DE PHOTOS !
Nous avalons un petit déjeuner de marathonien puis prenons le bus pour nous rendre au départ d’une randonnée qui dure environ 8 heures. La Tongariro Alpine Crossing.
J’avoue que les Néo-zélandais m’ont fait un peu peur, ils m'expliquent que ce trek peut être difficile pour Clément. Sommes-nous trop durs ou trop exigeants envers lui ?
Tu penses ! Il a avalé les 20 km sans aucun problème ! "T’as vu maman, c’était trop facile cette rando !" Nous avons mis 6h30 pauses comprises pour achever ce trek... Du gâteau !
Le Tongariro Alpine Crossing traverse un paysage volcanique à couper le souffle.
Aujourd’hui nous avons une chance inouïe puisque le temps est splendide (et ça, c’est pas tous les jours !) Nous entreprenons notre montée (800 m de dénivelé). C’est une fois de plus un site très bien aménagé que nous découvrons.
L'une des choses les plus étonnantes dans ce pays c’est que tout est fait pour te rendre la vie facile : chemins de randonnées aménagés, caissière qui emballe avec amour tes provisions, état de la chaussée et de la signalisation irréprochables, aires de repos équipées de toilettes méga clean à toute heure ( je ne sais pas comment ils font, à moins que ce soit une spécialité française que de pisser à côté des chiottes ! ) Tous les campings sont équipés d’une grande cuisine, d’une laverie, d'aires de jeux et souvent d'une piscine chauffée pour le même prix qu'un camping à la ferme chez nous... Etonnant !
Les paysages sont splendides. Nous ne sommes plus qu’à quelques mètres du sommet du Ngauruhoe d’où de petites fumeroles s’échappent. Un peu plus loin c’est le red crater qui nous attend la gueule ouverte.
Nous nous rafraichissons dans la neige avant d’entreprendre la descente (1100 m de dénivelé... Une broutille) .
Ici deux magnifiques lacs aux eaux émeraudes, là un lac bleu profond... Nous ne savons plus où donner de la tête tant il y a de choses à voir.
C’est en courant que nous terminons les trois derniers kilomètres de ce crossing... Nous ne voulons pas rater le bus de 15 heures !
Nous embarquons immédiatement dans notre van pour tenter d’atteindre Wellington . Nous y arrivons le lendemain accompagné de la pluie. Elle tombe toute la journée, nous en profitons pour faire une grosse séance de devoirs.
La nuit s'achéve. Il ne pleut plus mais le ciel est chargé de gros nuages alors nous partons visiter le musée te papa ( qui signifie boite aux trésors). Un nom qui correspond bien à la réalité de cet immense musée de six étages. Nous n’en visiterons qu’une infime partie. Celle concernant la faune et la géologie évidemment.
Le ciel se déchire et fait place au soleil. A 7 km au sud de Wellington , le sauvage Red Rocks Costal Walk . Une promenade d’environ 10 km A/R qui longe la côte accidentée.
Au bout de la réserve réside de mars à octobre une colonie de phoques à fourrure. Mais c’est le mois de décembre… Etonnement un petit retardataire nous attendait sagement. Nous sommes donc, une fois de plus, récompensés par nos efforts.
Wellington, ville à l’extrême sud de l’île Nord. Nous empruntons le ferry pour Picton, ville à l’extrême nord de l’île sud. Le navire traverse le détroit de Cook et Marlbrrough Sounds durant 3H30... 3h30 de régal.
Nous sommes arrivés au Nord de l’île Sud...