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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 00:00

 

 

Voyager n’est pas toujours chose facile mais voyager avec 40° de température l’est encore moins. Nous quittons Sapa en van puis en train pour rejoindre Hanoi…Une journée enfermés dans la chambre d’hôtel à frissonner (pour Damien) puis départ le lendemain matin… de longues heures de trajet nous attendent. Un vol Hanoi/Singapour... 14 heures d’attente dans l’aéroport sur-climatisé à tenter de dormir recroquevillés ( parce qu’on est gelé et qu’on a oublié de prendre les pulls!) dans de petits fauteuils inconfortables... Vol Singapour/Java puis 2 heures d’attente pour prendre le bus et rejoindre le centre ville de Jakarta... Une journée dans la chambre d’hôtel, cette fois c’est moi qui reste enfermée à frissonner. Et oui Damien est très généreux ! Malgré tout nous ne voulons pas rester plus longtemps dans cette ville, il n’y a rien pour nous ici. Nous voulons voir les volcans situés à l’est de l’île de Java. Les trajets en train de jour sont complets durant les trois prochains jours nous nous rabattons donc sur le trajet de nuit… Pas de couchettes cette fois ci… Assis 18 heures jusqu’à Probolinggo… à l’arrivée je n’ai qu’une envie, m’allonger au frais et ne plus bouger.

  

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Six jours ont passé depuis notre départ de Sapa et nous n’avons rien fait, enfin rien de particulier mise à part se déplacer et lutter contre un virus. Mais aujourd’hui tout le monde va mieux, nous sommes parés pour de nouvelles aventures… Au programme des trois prochains jours : deux volcans, des nuits trop courtes et des kilomètres à parcourir…

Un mini bus part de Probolinggo et nous emmène à Ngadisari… "eh mon gars tu passerais pas la quatrième… Ah t’es en cinquième!" Un petit village d’altitude situé non loin du mont Bromo. Nous y passons une courte nuit, il est trois heures du matin lorsque nous embarquons dans la jeep. Après une heure de voyage il fait encore nuit mais nous nous installons, prêts à admirer le spectacle: le lever du soleil sur les volcans. Comme ce site est très facile d’accès nous nous retrouvons au milieu de dizaines de touristes. Ils sont là comme nous à attendre que le soleil se lève... Le jour se lève enfin mais le soleil est absent, trop de nuages ! Nous apercevons le mont Bromo et plusieurs autres volcans autour dont le plus haut sommet de Java, le mont Semeru et ses 3 676 mètres.

  

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Nous oublions les vendeurs de thé et de café, les autres touristes et nous restons là une heure, peut être plus à observer le paysage changer de couleur… Le temps est suspendu. Une fois le jour complètement levé, nous retournons à la jeep afin de nous approcher un peu plus près du Bromo… La difficulté est de trouver notre jeep, des dizaines sont garées le long de la route en attendant les touristes !

 

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Nous descendons au pied du mont Bromo, on se croirait dans le désert. La marche jusqu’au volcan s’effectue dans le sable, à plusieurs reprises, des hommes nous proposent de chevaucher leur monture pour rejoindre le sommet mais nous préférons profiter simplement du décor quelque peu irréel. Un temple hindou est construit au pied du mont Bromo, volcan en activité qui culmine à 2330 mètres.

 

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Une fois sur la crête le chemin se fait très étroit, trop étroit. Aucune barrière, aucun filet de sécurité… il faut faire attention de ne pas glisser…Un petit lac acide gît au fond du cratère fumant … Un pas de travers et c’est la mort assurée!

 

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Nous contemplons le mont Bromo mais également le désert et les autres volcans plus grands, plus méchants, plus loin…

Nous profitons de l’occasion pour faire une offrande : jeter un petit bouquet de fleurs séchées dans le cœur du volcan… Offrande sensée calmer ses accès de colère.

 

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Nous rentrons à 9 heures de notre excusion, après un petit déjeuner dans notre hôtel nous repartons pour Probolinggo. Cette deuxième journée qui a commencé de bonne heure est loin d’être terminée.

 

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Pour voir le Kawa Ijen (deuxième volcan prévu au programme) nous passons par une agence. Ce volcan assez difficile d’accès a été rendu célèbre par Nicolas Hulot dans son émission Ushuaia… lac de cratère vert émeraude, porteurs de souffre… ça vous dit quelque chose ?

Première étape, se rendre à Sempol. Quatre heures de route : trois heures avec au volant un frappadingue qui double tout et tout le temps (pour moi, trois heures avec une boule d’angoisse au ventre… va passer… va pas passer… va le percuter…. va pas savoir freiner! ) et une heure avec le même frappadingue qui se la pète moins puisque la chaussée ressemble à une piste de caillasses parsemée de nids de poule ( une heure pour parcourir les 17 derniers kilomètres!). Nous arrivons exténués mais sains et saufs à notre hôtel situé au milieu des plantations de caféiers. Encore une fois notre nuit est courte, il est deux heures du matin lorsque le guide frappe à la porte. Si on veut voir "the blue fire" c’est maintenant qu’il faut y aller ! On se décolle les yeux à l’eau glacée, chargeons nos sac à dos dans le van et prenons la route pour Kawa Ijen. Il est trois heures lorsque nous commençons l’ascension du volcan accompagnés d’un guide. Nous montons durant plus d’une heure à la lampe de poche, la pente est raide… nos muscle sont encore engourdis, les premiers porteurs de souffre nous rattrapent . Là haut le vent souffle, il fait froid… Nous sommes sur l’arrête du cratère. Evidemment il fait encore noir mais c’est voulu, dans le fond du cratère "the blue fire", des flammes bleues produites par le souffre en feu. Spectacle visible uniquement la nuit. Il est officiellement interdit de descendre dans le cratère mais Damien insiste auprès du guide "ok, you can go but maman stays there avec baby" quoi moi ? Mum reste ici avec baby, c’est une blague ? Mais non, il ne plaisante pas ! Damien descend dans le cratère accompagné du guide pendant que Clément et moi restons en haut de la crête transits de froid dans le noir le plus complet… Quarante minutes plus tard Damien revient seul: "il faut descendre, il faut voir ça de près"… Nous n’attendions que ça, descendre ! Le chemin est étroit, parfois glissant mais sans grande difficulté.

 

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En bas le souffre brûle, les fumeroles bleues qui nous entourent produissent un bruit sourd… la scène est spectaculaire. Une fumée épaisse, blanchâtre à l’odeur d’œuf pourri s’échappe des parois du volcan, par chance l’absence de vent limite les émanations de souffre.

Le jour se lève, le volcan nous dévoile son lac bleu turquoise. Et puis toujours ses hommes, ses mineurs pliés sous le poids des paniers de bambou chargé de souffre…

 

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Une belle leçon de vie, alors que nous remontons doucement la pente du cratère les porteurs descendent en trottinant et en chantant. Ils exécutent un travail harassant, dangereux et très mal rémunéré. Le souffre est extrait là où les vapeurs sont les plus toxiques… des fumées qui détériorent les voies respiratoires. Chaque porteur exécute en moyenne quatre aller-retour quotidien entre l’intérieur du cratère et la base du volcan avec des charges qui dépassent 70kg. Les masses transportées sont impressionnantes, aujourd'hui l’un d’entre eux porte sur son épaule un chargement de 91 kg.

 

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La pesée, chaque mineur y passe car ils sont payés au kilo… Six centimes d’euro par kilo !

 

Nous redescendons au pas de course et ne croisons que quelques touristes, beaucoup plus difficile d’accès le Kawa Ijen est beaucoup moins fréquenté que le Bromo.

 

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Nous remontons à bord du van, trois heures plus tard nous sommes dans le ferry direction Bali…

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 00:00

 

- Au Vietnam, le casque est obligatoire, c’est un véritable accessoire de mode. A chacun son style, le casque casquette, le colonial, l’allemand, celui qu’on peut enfiler même coiffée d’une queue de cheval, celui qui sert à rien ou pas grand chose, le casque camouflage dissimulé derrière un tissu ou un filet, le casque imitation cuir, le multicolore et parfois celui d'une marque bien connue… Bref il y en a pour tous les gouts.

  

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- Ici, les critères de mode sont très différents… en fait y’a pas vraiment de mode. Les femmes portent des pyjamas du matin au soir… C’est ma sœur qui serait contente !

 

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- Ici, les femmes veulent la peau blanche. Pour cela elles se couvrent de la tête aux pieds…. chaussettes, pantalon, veste manches longues, gants, masque et chapeau tout ça sous 40°!

- Ici, (enfin ça c’est plutôt au Cambodge) on fume des cigarettes Alain Delon ou Lapin "Eh maman tu crois qu’elles ont le gout de carotte?".

   

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- Ici, on mange le fruit qui pue. Le Durian pue, c’est un fait indéniable pourtant c’est un fruit très apprécié des vietnamiens. Une odeur tenace…. un parfum puissant, gras, lourd et profond… Une odeur de pourri qui vous ruine les sinus, certains évoquent carrément un cadavre en décomposition… l’odeur de rat crevé ! Une odeur qui ne vous quitte pas… il suffit de la renifler une fois pour la garder avec vous, l’emporter dans vos narines et la subir pendant de longues minutes. C’est parfois si écœurant que ça en devient insoutenable. Ensuite lorsqu’on le goute (eh oui on est allé jusque là) y’a pas de surprise. Ça a le gout de l’odeur… un mélange de viande faisandée, de fromage et de confiture d’oignon… une seule bouchée et on a déjà des regrets. Le gout déjà puissant est suivi par un arrière gout qui l’est encore plus… Il reste toujours, ne s’estompe pas… Lorsqu’on croit en être débarrassé après de multiples lavages de dents des rots intempestifs viennent te rappeler son doux souvenir !

 

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- Ici, les radars existent. D'ailleurs nous en étions très surpris. Comme chez nous les automobilistes annoncent la présence policière d’un appel de phare, celui qui arrive en face le remercie en faisant les marionnettes.

- Au Vietnam on prépare le café à la manière belge. Il en résulte un café à l’aspect de goudron ou de mélasse. Un robusta si fort qu’il te lacère l’œsophage, t’ulcére l’estomac avant de te tordre les boyaux

  - Ici, le tuk-tuk n’existe pas… il est remplacé par le cyclo-pousse... Un charmant chariot à traction humaine dont le moindre déplacement te coute un bras.

 

 

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- Petites surprises culinaires : tu penses manger un dessert bien de chez nous mais en fait tu manges un dessert bien de chez eux ! Un exemple parmi tant d’autres, tu crois manger un flan aux œufs caramélisé ( tu baves à l'idée de t'en délecter...) mais c’est une gélatine de soja fadasse arrosée d’un thé chaud très sucré… résultat: ne jamais se fier aux apparences !

 

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- Ici, on mange du rat. Entassés dans de petites cages, les rongeurs sont transportés jusqu’au marché pour être vendus un prix d’or et dégustés grillés (17 tonnes de rats sont exportés chaque année du Cambodge vers le Vietnam)

 

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- Dans la catégorie "qu'est ce que t'aimerais pas manger" il y a... Le meilleur ami de l'homme... L'animal de compagnie préféré des français... notre bon vieux toutou !  Nous savions que dans certaines régions d’Asie le chien se mangeait maintenant nous en avons la preuve… c’est qui qui va rogner la pa-patte à Toby ?

 

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 - Les agents de l'Electricité Du Vietnam sont vraiment trop forts !  

 

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- Et pour terminer,  il y a quelques principes de conduite à connaitre lorsqu'on pilote un scooter au Vietnam:

.S’engager sur la chaussée à fond la caisse sans vérifier au préalable s'il y a de la circulation 

.Ignorer les feux et les priorités

.Oublier que le piéton existe

.Regarder devant... Ne regarder que devant.

.Omettre qu’il peut y avoir d’autres véhicules sur la chaussée ou ailleurs

.Négliger les limitations de vitesse

.Ne jamais regarder derrière, de toute manière les rétroviseurs ne servent à rien

.Rouler où bon me semble : la chaussée, les trottoirs, les sens uniques, les rues piétonnes et les allées des marchés

.Klaxonner… Surtout klaxonner toujours et encore. 

 

 

 

 

 

 

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 16:15

 

Nous voulions du vert, nous voulions de l’air… A Sapa, il y a tout ça !

Pour y parvenir nous prenons le train de nuit. Onze heures de train-couchette aux lits plutôt confortables… Pas super clean mais confortables.

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Étrangement nous n’avons pratiquement pas dormi, c’est sûrement à cause de notre voisin de lit, un vietnamien… Lui, il a super bien dormi seulement les bruits respiratoires qu’il émet durant SON sommeil sont un peu trop intenses… il ronfle comme un sonneur !... "chuttt !!"... ça marche pas. Je siffle doucement… ça marche pas. Fort... très fort... ça marche pas. Je mets quelques coups de pied dans son matelas... rien n’y fait, ça ne marche toujours pas. Alors toute la nuit on se contient, on se maîtrise... On prend sur soi pour ne pas mettre de coups de pied ailleurs que dans le matelas. Un endroit qui nous permettrait de ne plus l’entendre ronfler... un endroit qui nous permettait de dormir !

Arrivés à 6 heures du matin à Lao-Cai il nous reste 1 heure à parcourir en minibus sur une route sinueuse avant d’arriver enfin à Sapa. (nouvel exploit, vomito a tenu bon !)

Sapa est une ville juchée sur un versant escarpé et dominée par le massif montagneux le plus important d’Asie du sud-est. Elle se trouve à 1650 mètres d’altitude au nord du Vietnam… Presque à la frontière chinoise.

 

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Etre à Sapa c’est être à la montagne. Nous sommes loin des températures écrasantes et du soleil de feu qui nous ont accompagnés durant notre séjour au Vietnam. Ici l’air est doux même frais en soirée. A Sapa on met les pulls, à Sapa on dort avec une couette.

Mais venir à Sapa c’est venir à la rencontre de multiples minorités. Les Hmong noirs, rouges et fleurs. Elles se distinguent par de subtiles variations de costumes.

 

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Nous les rencontrons en campagne ou en ville.. Enfin c’est plutôt elles qui viennent à notre rencontre… Il est fréquent d’être entourés, suivis ou abordés par ces femmes des ethnies alentours, elles espèrent nous vendre une babiole, un sac ou des bijoux…

 

Ces ethnies ont façonné le paysage, aplani, creusé, sculpté les montagnes pour cultiver le riz et nous offrir des vues époustouflants.

 

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Dès le premier jour et malgré notre très mauvaise nuit nous voulons profiter des environs. Une balade d’environs 3 heures nous emmène au village de Cat Ba.

 

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Le village a perdu de son authenticité car il est essentiellement composé de marchands de souvenirs… vendeurs de produits artisanaux : vêtements en chanvre brodés, bijoux en argent ou encore instruments de musique en bambou. Mais le paysage est ahurissant, rizières en terrasse, pont suspendu et petite cascade…

 

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 Ce n’était qu’un hors d’œuvre, une mise en bouche… les jours suivants sont à couper le souffle!

 

Ce deuxième jour nous partons dans la communauté hmong de San Chai avec un guide des minorités ethniques. Cette randonnée de quatre heures est la plus prisée de la région. Les villageoises/vendeuses/planteuses de riz nous accompagnent une bonne partie du chemin, nous discutons ensemble et découvrons leurs conditions de vie difficiles. Elles ne fréquentent pas l’école, travaillent très tôt dans les champs, se marient jeunes et ont souvent beaucoup d’enfants.

 

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Spectacles incroyables que ces paysages modelés par l’homme siècle après siècle…

 

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 Ici le temps s’est arrêté, les hommes travaillent la terre à l’aide des buffles d’eau. Le climat rude de cette région ne permet qu’une récolte de riz par an (contre trois dans d’autres régions d’Asie).

 

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Cette nuit nous pourrions dormir chez l’habitant en compagnie d’autres touristes mais nous préférons rentrer. Demain nous entreprenons un trek hors des sentiers battus…

 

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Ce matin nous emmagasinons les calories à l'aide d'un petit déjeuner gargantuesque, pantagruélique avant de gravir la côte à l’est de Sapa. Une boucle de 25 km qui passe par les villages Hmong noirs de Sa Seng et Hang Da.

Le bonheur, nous sommes seuls. Durant ces quelques heures de trek nous ne croisons ni touriste ni vendeuse…

 

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Nous et la nature… la vallée et les terrasses irriguées.

 

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Les villageois labourent les champs les pieds nus dans la boue et les femmes plantent le dos courbé les jeunes pousses de riz… travail long et fatiguant.

  

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 Six heures de marche non-stop, six heures de randonnée inoubliable.

 

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Malgré l’air pur des montagnes Damien repart malade de Sapa… Une forte fièvre (jusqu’à 40,2° tout de même) qui ne le dispensera pas d’une nuit de train et de 24 heures dans l’agitation d’ Hanoi avant de vivre de nouvelles aventures.

 

Notre épopée vietnamienne se termine, nous avions hésité à venir ici au Vietnam… quelle erreur, c’est un pays découvrir. Nous repartons émerveillés par tout ce que nous avons vu ses quatre dernières semaines.

 

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 00:00

Ne vous méprenez pas... Ce n'est pas l'envol pour le nord de la France.... Pas encore !

  

Déjà 15 jours que nous sommes au Vietnam et ce matin c’est un  peu la panique. Nous découvrons qu’il nous reste 12 jours pour visiter le nord du pays… 1500 km nous séparent de la capitale…Nah Trang / Hanoi c’est au bas mot 30 heures de bus ou de train en roulant non-stop jusqu’à destination… Euh, comment qu’on fait alors? Ben on réserve un vol low-cost et en moins de deux heures on arrive à la capitale !

Nous atterrissons en milieu d’après midi à l’aéroport d’Hanoi, il se trouve à 40 km du centre ville que nous rejoignons en minibus… Il paraît qu’ici les chauffeurs de taxi sont les rois des arnaqueurs (nous en ferons les frais plus tard) Après un trop long moment à errer dans les rues à la recherche d’un hôtel, les épaules torturées par le sac à dos, nous nous installons chez Madame Moon. Nous y faisons une brève halte, juste le temps d’organiser notre prochaine destination. Demain nous partons pour le site naturel emblématique du Vietnam: la baie d’Along

La majorité des touristes visite cette baie en circuit organisé au départ d’Hanoi mais nous on n’aime pas quand c’est simple alors on emprunte le bus, le bateau puis re-le-bus… cinq heures pour atteindre la plus grande île de la baie, Cat Ba.

Tout de suite nous sommes saisis par le relief déchiqueté et l’épais manteau de verdure qui recouvrent cette île… un avant goût de ce que nous ne tardons pas à découvrir en scooter. Dès la sortie de la ville, seule station balnéaire de l’île, nous sommes scotchées par la beauté des paysages.

 

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Pas étonnant que la moitié de ce petit paradis soit déclarée parc national. D’innombrables collines calcaires culminent entre les rizières et les cultures de fruits. Le littoral est très varié... falaises, criques, marécages et mangroves. Le parc national regorge de sentiers de randonnée, après quelques efforts nous sommes seuls à admirer le paysage.

 

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Pour visiter la baie d’Along nous nous adressons à une agence. Mister Tom, nous propose un circuit en bateau, le programme est alléchant : navigation dans la baie de Lan Ha jusqu’à la baie d’Along, pratique de kayak, baignade, visite de grottes et de l’île "Monkey island". Il nous assure que nous ne serons pas déçus….

Nous démarrons avec un heure de retard du petit port de Cat Ba (ça commence bien) La baie de Lan Ha est beaucoup moins fréquentée que sa voisine la baie d’Along mais toute aussi jolie et ce n’est pas pour nous déplaire.

 

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Nous naviguons entre les reliefs karstiques qui émergent des eaux émeraudes, le temps nuageux ne gâche en rien notre plaisir. Nous traversons des villages flottants de pêcheurs. Les habitations sont reliées entre elles par de petits pontons, des chiens montent la garde. Les pauvres ne connaîtront jamais la terre ferme !

 

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Plus nous progressons vers la baie d’Along plus le trafic augmente et plus la pollution est omniprésente. Malheureusement c'est un phénomène qui empoisonne cette partie de monde !

 

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 La journée passe vite… Nous faisons un peu de kayak, nous nous baignons entre les méduses et rentrons à Cat Ba un peu contrariés…

 

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Contrariés parce que Mister Tom nous a raconté des bobards… il nous a baratiné, il nous a berné et on n’aime pas ça ! Le problème : L’entrée aux grottes est devenue payante, la balade en kayak a duré la moitié du temps prévu et malheureusement nous n'avons même pas apperçu "Monkey Island" ! Les deux garçons sont remontés et veulent des explications. Ils tentent de retrouver Mr Tom mais il reste introuvable ou se sauve dès qu’il nous aperçoit au loin. Il faut dire que le Vietnam est, à notre avis, le pays où il y a le plus grand nombre d’escrocs. Ils sont très doués et jamais à court d’idées pour soutirer quelques dollars. Nous connaissons certaines entourloupes mais malgré tout nous nous faisons encore avoir et pas plus tard qu’à notre retour de Cat Ba. Nous sommes à peine descendus du bus qu’une horde de chauffeurs de taxi se jette sur nous (jusque là rien d‘étonnant). Nous en choisissons un au hasard.. Mauvaise pioche: Durant le trajet je m’aperçois que son compteur tourne anormalement, il est trafiqué. Quatre kilomètres plus tard il nous dépose devant l'hôtel et ose nous réclamer la modique somme de 15 dollars soit cinq fois plus qu’à l’aller… On veut bien être gentil mais faut pas pousser. Nous refusons de payer, le gérant de l’hôtel nous rejoint et constate le stratagème. Le ton monte entre les deux Vietnamiens… ça commence à chauffer je pense même que ça va bastonner… "Clément reste pas au milieu s’te plait !"  Le voisin arrive et menasse de cogner le voleur avec une chaise. Le chauffeur intimidé bat en retraite. Nous lui réglons 3 dollars (le prix normal d'une course) puis il repart en nous menassant de ramener ses potes… L’affaire est réglée !

Hanoi, une ville énergique en constante effervescence. Dans le vieux quartier la circulation est dense (HCMV n’était qu’un avant goût) et les trottoirs servent de parking aux scooters ou de terrasse aux petites échoppes... Impossible d‘y circuler.

 

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Comme partout en Asie, le piéton n’est pas prioritaire, je peux même dire qu’il est invisible ou inexistant aux yeux des conducteurs… Le danger est constant et traverser relève du grand art.

La vieille ville, constituée d’un labyrinthe de rues et de ruelles, fourmille de monde et d’activités commerciales. Le nom des rues correspond aux marchandises traditionnellement vendues. Il y a la rue des vêtements, la rue du bambou, la rue de la soie, des instruments à corde, des pinceaux ou encore la rue de la contrebande celle où l’on vend de faux billets destinés à être brulés lors des cérémonies bouddhistes.

 

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Chaque commerce se regroupe par spécialité, les fleuristes, les miroitiers, les ferblantiers, les herboristes ou encore les garagistes. Les marchands vivent dans leurs boutiques ou c’est leurs boutiques qui se trouvent dans leurs habitations ?… Difficile à dire. Celles-ci ressemblent à des "maisons-tunnels", derrière une façade étroite de petites pièces se succèdent.

 

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La ville regorge de vendeurs ambulants, il est fréquent de voir les marchandises empilées derrière un scooters ou un vélo

 

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Le bruit, la circulation, la pollution, la chaleur, nous sommes exténués par les deux jours passés ici... C’en est trop, nous partons prendre l'air... nous partons au vert…

 

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 04:12
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Published by Marie - dans ALBUMS PHOTOS
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 00:00

 

 

Le bus nous dépose dans le quartier "routard" de Saigon appelée maintenant Ho Chi Minh-Ville (HCMV). Ces bus "open tour" sont un peu plus onéreux que les bus locaux mais ô combien plus confortables… Air conditionné, sièges inclinables, nombre limité de passagers et arrêt à destination dans le centre touristique. Rien à voir avec les bus locaux… les vieux bus non climatisés où ton voisin s’étale, fume (si, si au Vietnam on fume encore dans les bus !) dévore des mets improbables aux senteurs pestilentielles, te hurle dans l'oreille sa bouche collée au téléphone. Bus qui font de fréquents arrêts et te déposent souvent à l’extrémité de la ville. Malgré tout c’est une expérience à vivre car elle nous permet d’apprécier le moindre petit luxe !

HCMV n’est pas aussi exténuante qu’on pourrait le croire. Bien sûr il y a le monde, le bruit et la circulation… La circulation, 4 millions de scooters circulent dans cette ville.

 

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Ils envahissent la chaussée et les trottoirs, roulent dans tous les sens. Traverser la rue s’avère être un exercice très périlleux… ça nous frôle devant… ça nous effleure derrière…. ça klaxonne… ils sont partout et courir serait une grave erreur. Il faut traverser lentement, très lentement car les fous du guidon ne s’arrêtent ni ne ralentissent jamais… ils tentent juste de nous éviter !

 

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HCMV est une ville tentaculaire mais il est simple de découvrir le centre à pied. Les marchés pleins d’effervescence jouxtent des quartiers modernes où pullulent gratte-ciel et galeries marchandes vendant des produits de luxe.

 

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Lors de nos balades nous découvrons l’hôtel de ville et l’imposante poste centrale ( qui ressemble à une gare) datant de l’époque coloniale, l’opéra, la cathédral Notre-Dame…

 

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L’agitation incessante de cette ville nous pousse à rejoindre Mui Né, une station balnéaire de la côte est. Six heures de route pour seulement 250 km… ça vous donne une idée de notre moyenne !

Cette petite ville s’étire sur plus de 10 km… 10 km de plage propice à la pratique du kite surf. Nous partons explorer les environs en jeep et quelques surprises nous attendent…

La route côtière nous mène jusqu’au village de pêcheurs, il est encore tôt. Alors que la plupart d'entre eux rentrent leurs paniers chargés de poissons, de coquillages et de crustacées d’autres partent relever leurs filets à bord de petites embarcations rondes.

 

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Plus loin, la source des fées. Pour rejoindre une mini cascade nous marchons pieds nus dans un petit cours d’eau s’écoulant entre des dunes rouges et des formations rocheuses blanches…Le contraste des couleurs est saisissant.

 

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Sur le chemin du retour Clément et Damien ont l’occasion de monter une autruche… Une expérience inoubliable si je puis dire. A peine Clément a-t-il chevauché l’animal que celui-ci part comme une furie… il a beaucoup de mal à tenir sur la bête… il glisse mais tient bon… l'autruche court toujours... Clément se cramponne… Il est prêt à chuter mais résiste encore… encore un peu... malheureusement au bout il y a le virage et l’autruche décide de le prendre serré, très serré… Notre loulou est propulsé contre le grillage puis tombe sur le sable… Il s’en sort avec quelques égratignures et une belle frayeur.

 

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Des dunes à perte de vue... nous ne nous attendions pas à ce genre de paysage au Vietnam! Le sable nous brule les pieds mais nous grimpons au sommet des dunes blanches sculptées par le vent.

 

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Non loin un lac parsemé de lotus.

 

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A quelques kilomètres les dunes rouges, elles sont beaucoup moins spectaculaires et puis Clément est très déçu. Il pensait surfer sur le sable comme à Huacachina au Pérou mais la hauteur, l’inclinaison des dunes et le matériel proposé (une simple plaque de plastique munie d’une sangle… une luge de misère !) limitent les glissades… Nous repartons avec Clément et son pâté de groin !

 

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Nous nous sentons bien à Mui Né mais il est temps de reprendre la route vers le nord. Nous arrivons à Nah Trang… Les montagnes surgissent derrière la ville, la plage s’étire à perte de vue, la mer incite à la baignade. En faisant abstraction des scooters et des chapeaux coniques on se croirait presque sur la côte d’Azur: croisette, palmiers, rangée de grands hôtels, bars et transats sur la plage… Nous sommes loin, très loin du Vietnam authentique !

 

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La baie recèle d’un grand nombre d’îles, sur l’une d’elles s’est implanté un vaste complexe touristique : Vinpearl. Pour le rejoindre il suffit d’emprunter le plus long téléphérique surplombant la mer au monde (plus de 3300 m)…Nous survolons la mer de Chine durant près de 10 mn à 7O mètres d‘altitude…

 

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A l’arrivée c’est Eurodisney à la vietnamienne… manèges, fast-foods et surtout un immense parc aquatique où les activités ne manquent pas : rivière artificielle, cascades, piscine à vague et toboggans à gogo… Des petits, des grands, des raides, des très raides, des qui font mal, des qui font peur, ceux qu’on dévale dans le noir, sur des tapis ou des bouées géantes et ceux aux noms évocateurs comme le kamikaze ou le tsunami… Nan ça va… j’me suis juste déplacée trois vertèbres cervicales !

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 00:00

 

Nous passons trop de temps au poste de douane Vietnamien… Deux heures à attendre trois cambodgiens qui finalement resteront bloqués à la frontière pour des raisons encore inconnues (pour nous)… Nous poursuivons la route sans eux…

Nous mettons trop de temps pour rejoindre l’île la plus grande du Vietnam… Cinq heures pour un trajet qui ne mettrait qu’une heure en bateau depuis Kep, seulement aucune liaison maritime n’existe pour l’instant !

Nous nous installons à Phu Quoc, île offerte au Vietnam par les français en 1949 mais revendiquée par le Cambodge.

Ce n’est ni la saison touristique, ni la saison des pluies, une aubaine puisque nous logeons en bord de mer dans un grand bungalow tout confort pour pas cher !

 

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La deuxième bonne surprise est l’accueil des vietnamiens. J’avoue que nous avions quelques réticences avant de venir dans ce pays tant les forums et récits de voyageurs vantaient l’accueil glacial des vietnamiens. Ils sont souriants, serviables, accueillants… C’est au-delà de nos espérances mais qui sait, nous changerons peut être d’avis...

Nous goûtons au calme de cette île qui n’est pas très touristique ( ça ne saurait tarder! ) et profitons d’une excursion vers les îles An Thoi.

 

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Le bateau quitte le port de pêche et nous naviguons entre les habitations flottantes de pêcheurs. Ils vivent, bercés par la mer, dans des bouis-bouis de 4 mètres carré mais ils semblent heureux. On peut y faire une halte pour s’offrir poissons, oursins ou coquillages…

 

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VIETNAM 9419 (Copier)Présents sur le bateau, des asiatiques qui ne cessent de photographier Clément…. C’est la star du jour et ça le gonfle ! Ils le photographient d’abord discrètement munis de leurs téléphones portables (comme ci on ne les avait pas vu !) puis en demandant notre accord histoire de pouvoir être sur la photo avec lui..."allez loulou, souris tout de même, fait leurs plaisir!"

 

 

 L’archipel, situé au large de la pointe sud de Phu Quoc, constitue un endroit privilégié pour la pêche, la baignade et le snorkeling… nous sommes très déçus des fonds marins… Pas étonnant, égaliser avec les Philippines va être compliqué ! Mais Clément est heureux, ça mord !

 

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Nous nous attardons quelques jours sur cette île ourlée de grandes plages de sable blanc, bordée de palmiers et baignée d’une eau turquoise…

 

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Baignades, parties de pêche, flânerie le long des plages et devoirs ponctuent nos journées… Un petit rythme tranquille avant d’entamer la visite de cet immense pays.

 

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Nous sommes maintenant prêts pour découvrir le delta du Mékong à un rythme plus soutenu… Trois jours pour explorer ce monde aquatique… bateaux, maisons et marchés flottants sur un réseau sans fin de rivières, de canaux et de cours d’eau.

Ça commence par le marché piéton de Chau Doc, il regorge d’herbes aromatiques, de fruits multicolores et de poissons frais… Tout ce qui fait la richesse du delta.

 

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Il s’étend sous de grands bâtiments, c’est un bric à brac phénoménal où les scooters circulent en toute liberté sans se soucier des piétons.

Nous passons la nuit dans un hôtel flottant qui borde le Mékong avant de reprendre la route pour Vinh Long.

 

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Ici le trafic est dense… Une kyrielle de barques de pêcheurs, de péniches transportant du riz, des fruits ou toutes sortes de matériaux, de bateaux-maisons, de bateaux-croisière arpentent le fleuve sans discontinuer… Ils agitent le Mékong. Les minces cloisons en bois de notre hôtel craquent, ondulent sous l’effet des mouvements de l’eau… On se croirait sur un vieux navire !

 

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Après quelques heures de bus et d’attente, un passage en bac et quelques kilomètres en tricycle nous arrivons à Vinh Long.

 

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Nous embarquons sur notre bateau motorisé pour rejoindre une habitation rustique sur l’île toute proche. Les habitants du delta ouvrent leurs portes aux touristes qui recherchent l’authenticité. Alors c’est chez eux que nous passons cette seconde nuit. Nous explorons cette petite île à vélo avant de préparer le repas en leur compagnie, tout le monde met la main à la pâte et c’est un délice.

 

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Ce matin Whi, notre guide parlant français, nous emmène voguer sur les eaux du Mékong. Ce fleuve aux eaux troubles et poissonneuses est quadrillé par une multitude de canaux, de jardins fruitiers, d’îles et de villages.

 

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 Ici, on glisse sur l’eau avec des barques aux rames en forme de X ou des pirogues.

 

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Nous découvrons le quotidien des habitants du delta…

 

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Un passage au marché flottant de Caï Bé nous permet d’assister aux échanges de produits frais de bateau en bateau. Ce marché en gros attire les paysans du delta qui viennent vendre leurs fruits et légumes en abondance. Sur chacun d’entre eux une longue perche, avec au bout un fruit ou un légume, sert d‘enseigne. Ces mas indiquent le type de marchandise que ces bateaux vendent…. Des oranges pour l’un, des navets pour l’autre, des citrouilles pour un troisième…

 

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Nous visitons une fabrique de bonbons à la noix de coco, une autre de feuilles de riz ou encore de galettes de riz soufflé… ces spécialités asiatiques n’ont plus secret pour nous !

 

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Une dernière halte pour déjeuner chez un habitant qui possède un animal de compagnie assez surprenant... Une belle bête de 30 kg !

 

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Nous terminons cette escale par la visite d’un temple chinois niché dans les grottes… Le plus difficile est de retrouver ses chaussures à la sortie !

 

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Ne tardons pas, le bus nous attend pour Saigon…

 

 

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 00:00

 

 

Sur le chemin du Vietnam, nous arrêtons dans la station balnéaire de Kep-sur-mer. Charmante et défraichie ville construite par les français puis mise à sac dans les années 1970 par les khmers rouges.

 

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 Kep beach est une ville no stress, le long de la plage les cambodgiens squattent toute la journée des plates-formes pourvues de hamacs et se goinfrent de crabes plats aux reflets bleutés, la spécialité culinaire locale.

  

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Le marché aux crabes bat son plein toute la matinée mais dure une bonne partie de la journée. Une activité familiale puisque les hommes pêchent la nuit les crabes que les femmes vendent et cuisinent durant la journée. Les crabes sont conservés dans des nasses en bambou en attendant d’être dégustés dans de multiples petits restaurants qui bordent le bord de mer.

 

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                       Les macaques se régalent des restes laissés par les badauds

 

 Nous sommes bloqués quatre jours ici, le temps pour nous d’obtenir les visas pour le Vietnam, heureusement les activités ne manquent pas.

 

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Les marais salants dont la récolte s’effectue en dehors de la saison des pluies. Dommage, aujourd’hui c’est dimanche et les paludiers sont en repos.

  

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 Des temples encore et encore mais plus ceux d’Angkor ! L’un au sommet d’une colline, protégé par les tortues Ninja. L’autre dans une grotte où les formations minérales suggèrent un éléphant ou une tête de veau…

 

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Le lac Secret… Tellement secret que personne ne le connait… Y’a pas âme qui vive !

 

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Nous empruntons quelques kilomètres de piste rouge et cabossée, traversons la nature verdoyante, les rizières vertes fluo puis découvrons les plantations de poivre.

 

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Elles font la renommée de la région, le poivre de Kampot serait l’un des meilleurs au monde ! Les différents poivres (vert, rouge, noir et blanc) viennent tous du même pied, la couleur diffère en fonction de la maturité du fruit.

 

Nous passons les deux derniers jours sur Koh Tonsay, l’île du Lapin.

 

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Nommée ainsi en raison de sa forme qui rappellerait celle du petit mammifère… Ben moi j’ai beau retourner la carte dans tous les sens et faire marcher mon imagination, je ne trouve pas qu’elle ait la forme d’un lapin… Même pas de sa tête... Sa queue peut être?

 

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Koh Tonsay est un petit écrin de verdure dans le golfe de Siam. Aucune route ni construction n’est encore venues dénaturer cette petite île. Une île authentique où se succèdent plages sablonneuses, plages rocheuses, jungle et mangrove.

Une communauté de pêcheurs et de cultivateurs d’algues y habitent dans des cases en bambou.

 

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L’atmosphère sereine de l’île nous enveloppe… 

 

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Nous apprécions ce petit bout de Cambodge mais les jours passent, il nous faut rejoindre le Vietnam...

 

 

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 00:00

 

Phnom Penh est à seulement 5 heures de bus de Battambang et pour une fois nous faisons le trajet sur un siège... Le nec plus ultra... Chacun notre siège ! Comme d’habitude ça se bouscule à la sortie du bus, les rabatteurs/chauffeurs de tuk-tuk... Tout le monde est là même ceux qu’on attend pas ! Mais après 10 mois de voyage nous avons acquis une certaine expérience et notre technique est bien rodée: Ne pas se disperser, récupérer au plus vite les bagages, garder son calme et faire preuve de sang-froid afin d’éviter tout débordement du style rafales de coups de boule ou coups de pompe dans l’ventre (nan, j‘exagère un peu… bien que !), rester courtois et garder le sourire, ne pas crier, ne s’adresser qu’à une personne, négocier le prix de la course avant de poser les fesses dans le tuk-tuk et surtout ne pas se laisser tenter par les propositions alléchantes du genre... Super hôtel très bien placé tout équipé pour trois fois rien... ça n'existe pas !

Nous ne restons que deux jours dans cette capitale. Nous sommes loin de la frénésie de la méga-mégalopole de Bangkok. Phnom Penh est une grande ville au bord du Mékong, une cité en plein essor où le pire et le meilleur se côtoient comme la pauvreté absolue et la richesse extrême. Une capitale où motos, voitures et vélos circulent à contresens sans se soucier des piétons. Une capitale qui s’éveille dès 5 heures à grands coups de klaxons et de pétarades. Une capitale asiatique.

  

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De cette ville nous ne découvrons que quelques sites. Le Wat Phnom, ce temple est juché sur la seule colline de la ville. Une bute boisée de 27 mètres de haut qui se trouve au milieu de la circulation, du bruit et de la pollution… Au beau milieu d’un rond point !

 

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Nous faisons une incursion dans les marchés, c’est toujours très intéressant et cela permet d’être au plus près de la population. Evidemment il faut avoir le cœur bien accroché, des odeurs âcres émanent des stands alimentaires… Les grenouilles dépiautées gisent encore vivantes dans de grands paniers d’osier, des viscères et des abats animales traînent sur les étals. Ce spectacle ne met pas en appétit !

 

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Nous approchons le palais royal mais ne pouvons le visiter car, manque de chance, il est exceptionnellement fermé.

Nous évitons volontairement l’immersion dans le tragique passé des cambodgiens et ne visitons pas le S-21. Un centre d’extermination où 17 000 hommes, femmes, enfants et bébés ont été détenus et torturés entre 1975 et 1978. Des salles de tortures qui montrent à quel point la folie de l’homme peut être dévastatrice et emplie d’horreur.

Une dernière mission nous attend à Phnom Penh... La réparation de notre appareil photo. L’Asie fait des miracles ! Un dépannage qui prendrait au bas mot trois semaines en France ne prend que 4 heures ici… ça donne à réfléchir !

 

Nous faisons route vers la côte sud du Cambodge. Sihanoukville est une ville portuaire, elle figure parmi les stations balnéaires cambodgiennes les plus en vogue. Une ville sans trop d’intérêts mais il y a la mer et il nous tarde de la retrouver.

 

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Malheureusement nous ne sommes pas les seuls, beaucoup d’habitants aisés de Phnom Penh viennent y passer le weekend… ça tombe mal C’EST le weekend !

 

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Nous y restons quelques jours, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est un peu de farnienté. La plage s’étire sur 4 km, elle est bordée de bars et de restaurants installés dans des cabanes en bois. Les vendeuses d’écrevisses, de calamars grillés ou de fruits arpentent sans cesse la plage à la recherche de nouveaux clients.

 

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On peut louer des transats, des parasols, des chambres à air, des jet-ski ou se faire masser les pieds et bien d’autres choses encore…

 

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Nous fluctuons les plaisirs entre plage, piscine et devoirs… je sais c’est pas toujours facile !

 

A deux heures de Sihanoukville, la petite île de Koh Rong… Le paradis dit-on ! Nous voulons voir cela de nos propres yeux… Nous nous rendons au port pour embarquer dans notre bateau "première classe"(pas de surprise, il est pourri comme toujours!) et sommes estomaqués de voir à quel point cet endroit est souillé et pollué… Des monts de détritus ramenés par la mer qui ne semblent gêner personne sauf nous évidemment !

 

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Après une traversée quelque peu mouvementée nous débarquons à Koh Rong, le cadre est bel et bien enchanteur… Petit village de pêcheur… Plage de sable blanc…

 

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Nous prenons possession de notre petit bungalow au confort rudimentaire. Il est face à la mer, habité par des souris fouineuses et prend l’eau en cas de fortes pluies mais nous nous y plaisons. Cette île est tranquille, paisible. Nous nous sentons vraiment isolés et ce n'est pas pour nous déplaire… Seule ombre au tableau, le générateur qui tourne durant quelques heures à la nuit tombée pour alimenter les bungalows en électricité !

 

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Nous explorons une partie de Koh Rong et découvrons de magnifiques plages désertes, une forêt tropicale et une mangrove.

 

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Nous profitons simplement de la plage, de la mer et des paysages avant de repartir vers notre prochaine étape, la ville de Kep...

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:10

 

 

Ce matin nous quittons Siem Reap pour rejoindre Battambang. Nous prenons l’option bateau pour nous rendre dans cette ville située au sud-ouest du lac Tonle Sap. Les guides touristiques vantent cet itinéraire : ce serait le plus beau trajet du pays...

Nous nous entassons dans un van pour être transférés jusqu’à "l’embarcadère".

Là, nous embarquons dans un rafiot qui n’a rien à voir avec les clichés publicitaires placardés dans les agences touristiques. Je me dis que c’est l’embarcation qui nous mène au vrai bateau, celui sur lequel nous devons effectuer la traversée... Bien sûr, je rêve et les agences ont bien raison de nous prendre pour des blaireaux parce que c’est-ce que nous sommes : des blaireaux... De gros blaireaux qui rêvent d’une croisière sur un bateau luxueux et qui se retrouvent sur un rafiot pourri !

 

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Le bateau trace sa route... Il navigue à travers ce lac immense jusqu’au passage qui se fait de plus en plus étroit... La rivière Sangker. Le niveau de l’eau est au plus bas, la végétation aquatique est dense et il faut stopper à plusieurs reprises le moteur pour dégager l’hélice de cette verdure tenace.

Mais le bateau trace sa route… Nous découvrons des villages flottants. Des habitations faites de bois, de paille tressée, de tôle ou de plastique. Des maisons flottantes, des magasins flottants, des restaurants flottants... Même les enclos pour cochon sont flottants !

 

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Des villages authentiques où les habitants vivent essentiellement de la pêche, de l’aquaculture ou de l’agriculture. Des villages lacustre où la pauvreté et l’insalubrité sont omniprésentes. L’insalubrité de l’eau qui tue un enfant sur douze avant l’âge de cinq ans au Cambodge.

 

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Malgré tout, à notre passage les Cambodgiens gardent le sourire, les enfants agitent frénétiquement les mains parfois en envoyant des baisers et en criant "hello, bye-bye". Ils sont vraiment touchants !

 

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Le bateau trace sa route... Nous traversons des villages sur pilotis... Même les enclos pour cochon sont sur pilotis !

 

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Le passage s’avère de plus en plus étroit et il est parfois chaotique de croiser un autre navire surtout lorsqu’il est chargé à bloc !

Et puis plus on avance plus le niveau de l’eau est bas, nous restons bloqués la coque posée sur le sable à plusieurs reprises... La croisière de rêve se transforme vite en croisière galère ! Heureusement la population et les paysages nous font oublier ces moments désagréables.

Nous mettons 9 heures pour effectuer une traversée qui normalement prend environ 5 heures malgré tout, nous ne regrettons pas ce choix. Ce trajet est une expérience formidable et inoubliable !

 

 

Nous arrivons finalement à Battambang, claqués, épuisés, éreintés mais émerveillés par ce périple et touchés, une fois de plus, par cette population.

 

La ville de Battambang est bien moins attrayante que Siem Reap mais la campagne environnante possède quelques attractions.

 

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 Nous rencontrons Samol, un conducteur de tuk-tuk qui maîtrise assez bien le français puisqu’il lui est enseigné à l’université depuis 4 mois.

 

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Il nous emmène à travers les pistes ravinées vers une expérience ferroviaire mémorable, le bambou train.

 

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Une petite description rapide s’impose : un plateau de bois long de 3 mètres recouvert de fines lattes de bambou, deux essieux dont l’un est relié à un moteur de 6 CV par des courroies de ventilateurs et le tour est joué ! Un système judicieux sur une ligne à rail unique puisqu’il permet le démontage rapide lorsque deux trains se croissent. Le train cahote et cliquette sur les rails voilées qui logent les rizières asséchées... Un petit moment de bonheur !

 

Puis vient la tournée des temples, d’abord le Phnom Banan. Il faut gravir un escalier de 358 marches pour l’admirer et profiter de la vue splendide sur la rivière Sangker qui serpente entre les palmiers, les rizières et les villages traditionnels.

 

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Damien, courageux, monte seul sous le cagnard. Je suis encore incapable de descendre les escaliers mais je me rends utile puisque je donne quelques leçons de français à Samol.

 

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Je lui inculque quelques phases indispensables à tout bon conducteur de tuk-tuk... "en voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes... j’m’appelle Léon, j’ai un gros camion..." Eh ben je peux dire que c’est un très bon élève, il ne manquera pas de divulguer son nouveau vocabulaire aux prochains français ( j’espère qu’ils seront indulgents! )

Nous poursuivons vers Phnom Sampeau, une montagne impressionnante qui abrite des temples, des canyons et des grottes. Le temple se situe au sommet d’un affleurement calcaire. Des macaques y vivent, ils se nourrissent des bananes laissées en offrande.

 

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Plus bas, la grotte-charniers de Phom Sampeau, lieu où les khmers rouges matraquaient les victimes avant de les précipiter dans le vide par l’ouverture de la grotte. Nous n'y ferons qu’un bref passage !

 

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C’est la fin d’après midi, bientôt l'heure où le soleil va se coucher mais aussi l’heure des chauves-souris. Vers 18 heures elles sortent, tel un essaim de guêpes, d’une grotte gigantesque.

 Elles sont des milliers voir des millions puisque le spectacle dure près d’une heure (nous ne restons pas jusqu’au bout ). Sur la route du retour nous pouvons admirer les formes qu’elles dessinent dans le ciel.

 

 

 

 

 

Nous faisons nos adieux à Samol et le remercions pour cette bonne journée. Demain nous poursuivons notre route… Direction la capitale où nous pourrons, je l'espère, réparer l'appareil photo.

 

 

 

 

 

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